Hadithn° 5: Regarder ses parents. Le Messager d'Allah (Que la Paix soit sur lui et sur sa Famille) déclara: « Un enfant vertueux qui regarde ses parents avec amour et indulgence va recevoir, pour chacun de ses regards, des récompenses équivalentesà celles d'un Hajj accepté. ».

Personne ne peut ou ne mĂ©rite de vivre dans une ambiance Ă©motionnellement toxique. Il est absolument vital et nĂ©cessaire de sortir de cet environnement. Certains membre de notre famille peuvent ĂȘtre insupportables Ă  vivre et Ă  supporter de part leur comportement et leurs propos. Le plus compliquĂ© dans tout cela, c’est que malgrĂ© le fait qu’ils rendent la vie impossible, il n’est pas simple de s’en dĂ©faire, il y aura toujours un lien on ne choisit pas sa famille. On se retrouve alors coincĂ©e, sans aucune issue. Ce sentiment va gĂ©nĂ©rer de grandes difficultĂ©s lorsque l’on aura des relations avec les autres, et cela nous empĂȘchera d’exprimer librement nos sentiments et nos opinions, de discuter et de se montrer telles que nous sommes. Ce genre de situation concerne notamment la relation parents-enfants, mais peut Ă©galement toucher des relation oncles-tantes/niĂšces, frĂšres et soeurs, ou encore grands-parents/petits-enfants. Comment comprendre et accepter les comportements de ces membres de famille malveillants, intrusifs ou violents et surtout comment se construire sans ces repĂšres familiaux d’amour ? Un parent toxique, c’est un parent qui a Ă©tĂ© dominateur, critique, mĂ©prisant, manipulateur ou plus simplement dĂ©missionnaire et incapable d’offrir le moindre soutien Ă  son enfant. » – BĂ©atrice Voirin ‱ Pardonner Il est important de pardonner pour se libĂ©rer, c’est en quelque sorte une forme de pardon Ă©goĂŻste nĂ©cessaire Ă  ta propre avancĂ©e. Il faut intĂ©grer une chose ces personnes ne changeront pas du jour en lendemain et il ne sert Ă  rien d’espĂ©rer et de se faire des illusions parce que le risque de tomber de haut sera bien trop Ă©levĂ©. Cependant, il est possible de se dĂ©tacher du pouvoir destructeur qu’ils ont sur toi. Cette famille est responsable de ce que tu subis mais ce n’est pas toi qu’il l’a provoquĂ©. La seule chose dont tu es responsable est l’attitude positive que tu peux prendre de maniĂšre Ă  surmonter cette mauvaise expĂ©rience. Tu dois dĂ©sormais ĂȘtre la seule maĂźtresse de ta vie future et plus rien ne doit impacter ton avancĂ©. Par exemple Tes parents ne s’entendent plus et finissent par se sĂ©parer. Ta mĂšre, attristĂ©e et en colĂšre, dĂ©cide inconsciemment de faire de toi son souffre douleur. Tu te prends alors toutes les insultes et les coups Ă  la figure, et ce durant des annĂ©es, sous prĂ©texte que c’est de ta faute – alors qu’évidemment ce n’est absolument pas le cas. Seulement, si aujourd’hui tu n’avances pas Ă  cause de cela, c’est en partie parce que tu es restĂ©e coincĂ©e sur l’attitude de ta mĂšre. Pardonne-lui, parce qu’en lui pardonnant en plus de comprendre que tu n’es pas responsable, tu peux dĂ©sormais avancer sans les souvenirs nĂ©fastes de cette mĂšre toxique. Il est Ă©vident que tu m’as fais souffrir, mais je te pardonne, je te pardonne pour aller mieux, pour ne plus te laisser avoir une emprise dans ma vie. » ‱ RĂ©pondre et capituler Si tu ne rĂ©ponds pas mais que tu rĂ©agis, tu laisses Ă  l’autre l’occasion de voir que tu es en colĂšre, fĂ©brile et Ă©motionnellement prĂȘte Ă  te laisser dĂ©truire encore une fois. Tu deviens alors impulsive, ce qui lui donnera l’occasion de continuer Ă  te contrĂŽler et Ă  avoir un impact sur toi. Alors que si tu dialogues tu prends en compte les Ă©motions dont tu as encore le contrĂŽle. Il ne faut plus que tu cherches Ă  te justifier. Il est Ă©vident que tu n’as rien fait, que tu n’es pas une incapable ou encore une mauvaise personne, alors pourquoi essayer sans cesse de l’expliquer ? Ce qu’il faut dĂ©sormais c’est que tu affirmes ton ressenti sans pour autant chercher Ă  contredire. Il y a une grande diffĂ©rence entre capituler parce que tu te sens faible et baisser les armes face Ă  des parents avec qui tu as tout essayĂ©. Capituler est un acte de faiblesse, baisser les armes, une maniĂšre intelligente de te dĂ©barrasser d’un trop plein d’emprise psychologique. Cela signifie que tu te diriges vers une prise de conscience. Par exemple Ton pĂšre te demande constamment de l’ader financiĂšrement et lorsque tu refuses il te fait culpabiliser sur le fait que tu es une vraie pince », Ă©goĂŻste » et radine » qui ne veut pas aider son pauvre pĂšre alors que c’est lui qui t’as Ă©levĂ©, nourrie et logĂ©e durant toutes ces annĂ©es sans compter. Bien sĂ»r ce n’est pas la premiĂšre fois que ça arrive, et Ă©videmment tu as toujours Ă©tĂ© lĂ  pour lui. Il s’avĂšre juste que pour une fois tu es dans l’impossibilitĂ© de l’aider. Il te suffit de le lui dire et de ne pas t’emporter dans une rĂ©action qui serait provoquĂ©e par l’injustice de ses propos Tu sais que je t’ai toujours soutenu mais ne me demande pas des choses que je ne peux pas faire. Je suis moi aussi dans une situation financiĂšre difficile, et tu dois essayer de me comprendre ». ‱ Prendre ses distances Évitez les gens nĂ©gatifs, ils ont toujours un problĂšme pour chaque solution. » Il est parfois, et ce dans des moments critiques, nĂ©cessaire de prendre ses distances. Cela ne signifie pas couper les ponts » mais savoir s’éloigner quelques temps, ou changer de lieu d’habitation, pour mieux rebondir sur la situation en ayant un recul et un temps pour soi, qui sont nĂ©cessaires. Tu ne seras pas une enfant ingrate si tu dĂ©cides d’éviter le feu qui est en train de te consumer. Ne penses pas qu’en partant tu fais mal ton rĂŽle de fille, petite fille, niĂšce, cousine, soeur ou autre. Au contraire, tu fais preuve d’une rĂ©flexion censĂ©e pour Ă©viter un drame et des consĂ©quences bien plus grave qu’elles ne le sont dĂ©jĂ . Par exemple Tu entres Ă  l’universitĂ© et il s’avĂšre que tu fais tout les jours les allĂ©s-retour pour rentrer chez toi, au sein du foyez familial. Seulement, tu t’entends de plus en plus mal avec ta soeur et votre relation est Ă  la limite de la rupture dĂ©finitive. Il ne se passe pas un jour oĂč elle ne te critique pas, ne joue pas avec tes nerfs, ne te provoque pas, te manque de respect et te rabaisse face Ă  tes parents, qui soit dit en passant ne prennent pas au sĂ©rieux la situation et estiment que ce n’est qu’une dispute entre soeurs commune Ă  toute les autres. Essaye dans ce cas de prendre un appartement Ă©tudiant, avec un petit boulot Ă  cĂŽtĂ© si tu n’es pas boursiĂšre par exemple et rentre uniquement chez tes parents les week-end, reste constante daans tes coups de fil, de maniĂšre Ă  prendre tes distances sans trop brusquer les choses. Tu l’auras compris, l’environnement dans lequel tu vis est significatif de la personne que tu vas devenir et de la relation que tu auras avec autrui. Il est primordial alors de vivre avec un entourage qui t’élĂšve, et si ce n’est pas le cas de prendre les dĂ©cisions nĂ©cessaires Ă  ton avancĂ©e personnelle. Nul n’a le droit de te dĂ©truire, de te rabaisser ou encore de t’humilier, et ce mĂȘme s’il a la mĂȘme sang que toi. Prends ta vie en main et ne te laisse pas empoisonner par une famille toxique. Le plus important est que tu te dĂ©taches de tout sentiment de culpabilitĂ©. Ce n’est pas parce qu’il s’agit de ta famille que tu dois tout accepter. Ta dignitĂ© et ton bonheur doivent ĂȘtre tes premiers moteurs. Une personne qui t’aime doit te respecter. Tu as dĂ©sormais toute les clĂ©s pour t’en dĂ©faire, il ne tient dĂ©sormais plus qu’à toi de devenir la meilleure version de toi-mĂȘme.
Quest-ce que le karma familial et les liens karmiques ? Le karma familial est le karma de votre lignĂ©e ancestrale, que vos parents vous ont transmis. Imaginons que votre pĂšre soit le plus spirituellement dĂ©veloppĂ© de sa famille et qu’il ait cinq frĂšres et sƓurs, il transporterait les «blocages Ă©nergĂ©tiques» dans la ligne de la

1L’existence se trouve marquĂ©e par des moments de transition plus ou moins institutionnalisĂ©s, plus ou moins probables et anticipĂ©s, qui scandent les parcours de vie individuels mariage, sĂ©paration, accident de santĂ©, dĂ©cĂšs d’un proche, etc. Ces Ă©vĂ©nements biographiques sont potentiellement perturbateurs pour l’identitĂ© d’une part, ils amĂšnent Ă  s’interroger sur soi Giddens 1991 ; d’autre part, ils transforment le contexte relationnel et le rapport Ă  autrui alors que les autres jouent un rĂŽle essentiel dans la construction identitaire Dubar 1991. 2Le dĂ©cĂšs du conjoint est l’un de ces moments de transition, particuliĂšrement dĂ©licat Ă  gĂ©rer comme en tĂ©moigne la surmortalitĂ© des veuves et, surtout, des veufs, dans les annĂ©es qui suivent le dĂ©cĂšs Thierry 1999. Autrefois encadrĂ©e par des rituels qui canalisaient l’expression des Ă©motions » Halbwachs 1972 et qui dĂ©finissaient une pĂ©riode de deuil Van Gennep 1946, la transition du veuvage apparaĂźt aujourd’hui comme relevant exclusivement de la sphĂšre privĂ©e il n’y a plus de durĂ©e codifiĂ©e du deuil, ni de code vestimentaire particulier pour qui a perdu un proche. En quoi consiste alors l’expĂ©rience contemporaine du veuvage ? C’est cette expĂ©rience que nous nous proposons d’explorer Ă  partir d’entretiens rĂ©alisĂ©s avec des veufs et des veuves ayant perdu leur conjoint aprĂšs ou peu de temps avant la retraite 1 et en optant pour une perspective constructiviste et interactionniste, attentive au processus de construction de l’identitĂ© et au rĂŽle des autres dans ce processus. Comment veuves et veufs ont-ils fait face Ă  la disparition de leur conjoint ? Quels sont les mĂ©canismes du repli sur soi et celui-ci est-il inĂ©luctable ? Enfin le dĂ©cĂšs du conjoint marque-t-il vraiment la fin du lien conjugal ? Surmonter la sĂ©paration 3Le dĂ©cĂšs du conjoint nĂ©cessite un travail de deuil bien Ă©tudiĂ©, Ă  la suite de Freud, par les psychologues, qui en ont dĂ©gagĂ© les diverses manifestations et les diffĂ©rentes Ă©tapes sidĂ©ration, dĂ©ni et rĂ©volte, dĂ©pression avec ses altĂ©rations somatiques, intellectuelles et affectives BacquĂ© 2000 [1992]. MĂȘme si les rĂ©cits que nous avons recueillis sont rĂ©trospectifs et ne permettent pas de reconstituer, dans toute sa complexitĂ©, l’évolution des rĂ©actions qui suivent directement le dĂ©cĂšs, ils donnent Ă  entendre la rĂ©volte contre l’injustice du sort et, parfois, contre le dĂ©funt, accusĂ© par son conjoint de l’avoir abandonnĂ©. Ils tĂ©moignent de ce que le dĂ©cĂšs du partenaire conjugal entraĂźne l’effondrement des allant de soi » de la vie quotidienne Berger & Luckmann 1986, fait vaciller le sentiment de sĂ©curitĂ© ontologique » Giddens 1991 et conduit Ă  une perte de signification de l’existence. Ces rĂ©cits disent aussi la grande solitude ressentie, en particulier Ă  certaines heures de la journĂ©e pendant les repas, dans la soirĂ©e, parfois devant le poste de tĂ©lĂ©vision et en certaines circonstances comme les fĂȘtes, les anniversaires, les repas de famille ce sont lĂ  les moments forts » de la vie conjugale. 4Cependant, davantage que le travail de deuil lui-mĂȘme, c’est la maniĂšre dont on rĂ©organise son existence aprĂšs le dĂ©cĂšs du conjoint qui Ă©tait au cƓur de notre enquĂȘte et, de ce point de vue, trois phĂ©nomĂšnes mĂ©ritent d’ĂȘtre soulignĂ©s la recherche d’un sens Ă  l’évĂ©nement tragique et Ă  sa situation de survivant ; la quĂȘte de nouvelles occupations et de nouveaux investissements ; le soutien des proches. Sens et apaisement 5Face Ă  la mort, les hommes n’ont d’autre choix que de tenter de lui donner un sens. Autrefois prise en charge de maniĂšre collective par la religion et Ă  travers les rites funĂ©raires, la signification de la mort s’est aujourd’hui privatisĂ©e DĂ©chaux 1997. Aussi les survivants s’efforcent-ils de trouver une explication Ă  la mort de l’ĂȘtre proche comme l’a observĂ© A. Gotman en analysant des rĂ©cits de mort » d’un pĂšre ou d’une mĂšre, la mort naturelle reste “insuffisante” et reçoit volontiers un complĂ©ment d’interprĂ©tation social et psychologique » Gotman 1988. De mĂȘme, il apparaĂźt dans certains entretiens que les veuves et veufs cherchent Ă  donner un sens Ă  leur situation de survivant, ce qui est un moyen de circonscrire leur souffrance. 6Certains tentent, tout d’abord, de relativiser leur propre malheur Il ne faut pas prendre l’habitude de se plaindre parce qu’il y a tant de malheureux sur la terre. On n’est pas les seuls dans ce cas-lĂ . Je suis seule, d’accord, mais je suis toute seule, je n’ai que moi Ă  assumer. Et combien de familles, vous ne voyez pas, qui perdent leur mari et qui ont des petits enfants, qui se retrouvent sans travail ! » explique, par exemple, Mme AgnĂšs 2. De mĂȘme, il est des veufs qui pensent que cela doit ĂȘtre plus dur pour une femme et, plus souvent, des veuves qui estiment que leur situation n’est pas aussi dĂ©sespĂ©rĂ©e que celle des veufs. 7Un autre mĂ©canisme de consolation revient Ă  considĂ©rer que le dĂ©cĂšs du conjoint Ă©tait, en fin de compte, prĂ©fĂ©rable Ă  sa survie Mais sur le coup j’étais rĂ©voltĂ©e, hein
 Mais aprĂšs j’me suis dit, ben s’il avait Ă©tĂ© handicapĂ©, il aurait pas supportĂ©. [
] Ben c’qui m’raisonne c’est ça, quand je suis vraiment
 bas, j’me dis “Vaut peut-ĂȘtre mieux qu’ce soit lui qui soit parti, sois pas Ă©goĂŻste.” Parce que lui, il est bien oĂč il est, qui est-ce qui souffre le plus, c’est moi, hein ! » Mme Louise. 8Il est possible aussi de se retourner sur son existence et de manifester un certain contentement, de considĂ©rer que, tout compte fait, on a plutĂŽt rĂ©ussi sa vie conjugale. Ainsi, parmi les choses qui l’ont aidĂ©e, Mme Jeanne indique le souvenir de ma vie que j’ai eue avec Roger, c’était bien, je suis contente d’avoir vĂ©cu comme ça, je suis contente de la vie que j’ai eue ». M. AndrĂ© explique, lui, que la maladie de son Ă©pouse a Ă©tĂ© comme un approfondissement de leur relation et qu’il a l’impression d’avoir vĂ©cu quelque chose de trĂšs riche pendant trente-huit ans, avec des hauts et des bas, des conflits, la passion » et que cette histoire d’amour s’est terminĂ©e “bien” aussi, dans nos relations, dans quelque chose qui va au-delĂ  ». 9D’autres, enfin, vivent leur veuvage comme une Ă©preuve Ă  surmonter, une situation nouvelle qu’il leur faut accepter, par rapport Ă  laquelle ils affirment leur volontĂ© de reprendre le dessus » J’ai su rebondir dans ma tĂȘte. En me disant que j’ai perdu un ĂȘtre cher, mais maintenant je dois continuer Ă  vivre et faire par la mĂȘme occasion des choses que je n’ai pas pu faire pendant mes quarante annĂ©es de mariage » Mme Lucie. Nouvelles occupations, nouveaux investissements 10Avec le conjoint disparaĂźt non seulement un ĂȘtre aimĂ©, mais aussi le partenaire des activitĂ©s quotidiennes et celui qui, par sa prĂ©sence, donnait un sens Ă  certaines de ces activitĂ©s. Aussi le survivant doit-il relever un double dĂ©fi trouver que faire de ses journĂ©es, dĂ©structurĂ©es par la disparition du conjoint ; essayer de donner une nouvelle signification Ă  son existence. 11Pour dĂ©tourner l’esprit des pensĂ©es douloureuses, il faut trouver Ă  s’occuper. Les occupations choisies sont diverses et dĂ©pendent de la position dans la trajectoire de vie au moment du dĂ©cĂšs Lalive d’Epinay 1996. Ainsi, avoir encore une activitĂ© professionnelle ou un enfant Ă  charge pour les veufs et veuves les plus jeunes, ĂȘtre engagĂ© dans des activitĂ©s associatives oĂč il est possible de s’investir davantage, disposer de centres d’intĂ©rĂȘt personnels sont des atouts pour trouver une occupation qui limite les moments oĂč l’on se retourne sur son propre malheur. La tĂ©lĂ©vision et la lecture peuvent aussi ĂȘtre d’un grand secours elles constituent des occupations et des dĂ©rivatifs durant la journĂ©e et aussi la nuit, pendant les heures d’insomnie ; elles procurent pour la tĂ©lĂ©vision le sentiment d’une prĂ©sence ; elles peuvent aussi aider au travail de deuil Lahire 1998 107-118, comme pour Mme Jeanne, qui Ă©voque un livre fait par deux AmĂ©ricaines qui ont beaucoup accompagnĂ© de gens qui vivaient des deuils », qui l’ a aidĂ©e Ă  comprendre ce qui se passait en moi et m’a fait beaucoup de bien ». 12Cependant, trouver Ă  s’occuper ne va pas toujours de soi L’aprĂšs-midi, je regarde la tĂ©lĂ©, qu’est-ce que je peux faire ? Et puis entre deux je vais faire un tour
 J’n’ai pas grand-chose Ă  faire
 Et puis j’donne un coup de main Ă  ma voisine entre deux, hein ? Qu’est-ce que j’peux faire toute seule ? Tout seul, on n’a pas grand-chose Ă  faire, hein ? [
] J’tricote
 Ça passe le temps un p’tit peu
 Et puis tricoter toute une journĂ©e, c’est suant aussi » Mme Marie. Par ailleurs, ce ne sont pas tant les occupations en elles-mĂȘmes qui importent que le fait qu’elles donnent ou non un sens Ă  l’existence. Sur ces deux points, le soutien social peut se rĂ©vĂ©ler prĂ©cieux. Soutien social et remobilisation de soi 13En cas de difficultĂ©s et, en particulier, au cours des moments de transition, le soutien social » des proches se manifeste ; c’est ainsi qu’au moment de la retraite celui qui cesse son activitĂ© professionnelle reçoit le soutien de son conjoint Caradec 1996a. Lors du veuvage, les proches apportent aussi leur aide. Cependant, malgrĂ© de multiples investigations qui se sont efforcĂ©es d’en repĂ©rer les effets bĂ©nĂ©fiques sur le bien-ĂȘtre des personnes endeuillĂ©es Lavoie & VĂ©zina 1990, le soutien social reste difficile Ă  apprĂ©hender tant il apparaĂźt multiforme il peut consister en une aide instrumentale » ou expressive » 3, intervenir Ă  diffĂ©rents moments du deuil juste aprĂšs le dĂ©cĂšs ou un peu plus tard, ĂȘtre assurĂ© par les enfants, mais aussi par des amis ou des voisins. Il importe, nous semble-t-il, de ne pas avoir une conception trop mĂ©caniste de ce soutien, dans laquelle la personne aidĂ©e ne serait que le bĂ©nĂ©ficiaire passif de la sollicitude d’autrui, mais de l’apprĂ©hender plutĂŽt dans une perspective interactionniste Lopata 1996, de concevoir la personne aidĂ©e comme active et se saisissant ou non de l’aide qu’on lui apporte pour rĂ©organiser son existence et lui redonner un sens. De ce point de vue, certains soutiens semblent plus nocifs que bĂ©nĂ©fiques, par exemple lorsque la personne en deuil se sent incomprise par ceux qui cherchent Ă  l’aider ou se retrouve dans une situation de dĂ©pendance mal supportĂ©e. Par ailleurs, il nous semble possible de distinguer deux formes de l’aide Ă  la remobilisation de soi » de la personne veuve l’encouragement et la sollicitation. 14L’encouragement consiste en des tentatives pour casser la spirale de la dĂ©pression et du repli sur soi la personne veuve se voit incitĂ©e Ă  sortir et Ă  s’engager dans de nouvelles activitĂ©s. M. Gilles raconte ainsi que je restais Ă  ma maison sans bouger. Elle [sa fille] a dit “Faut sortir, faut te dĂ©sennuyer, viens dĂźner Ă  la maison !” Alors je m’es remis en route. Maintenant, ça va ». Mme Rolande explique que c’est parce qu’on lui a tendu la perche » qu’elle a aujourd’hui de nombreuses occupations une voisine lui a proposĂ© de participer Ă  une excursion, elle y a retrouvĂ© une amie de jeunesse avec qui elle a renouĂ© connaissance » et qui l’a ensuite entraĂźnĂ©e dans diverses activitĂ©s. 15Dans d’autres cas, l’encouragement se fait sollicitation quelqu’un demande Ă  la personne endeuillĂ©e de l’aider. C’est, par exemple, une fille qui propose Ă  sa mĂšre veuve de garder ses propres enfants ; ou un fils qui demande Ă  son pĂšre s’il peut l’aider pour les travaux de sa maison ; ou encore un ami qui est Ă  la recherche de bĂ©nĂ©voles dans une association. Ce genre de requĂȘte apparaĂźt particuliĂšrement bienvenu car il est susceptible de donner Ă  la personne veuve non seulement une occupation, mais aussi le sentiment qu’elle est encore utile et que son existence a toujours un sens aux yeux d’autrui. On le perçoit bien dans ce tĂ©moignage Moi je trouve que quand on a quelque chose Ă  se raccrocher, heu
 Ă  mĂȘme rendre service Ă  quelqu’un, je sais pas
 Y a, y a des moments heu
 J’ai une voisine qui est illettrĂ©e, qui arrive ici avec tous ses papiers, qui met tout sur la table, hein, et que j’dois calmer parce qu’elle est complĂštement perdue, hein, et puis que je dois faire les papiers, et puis tout rĂ©gler moi-mĂȘme
 Ben j’me sens bien, j’me sens bien parce que j’ai eu quelque chose à
 je m’sens bien » Mme Simone. On le voit aussi a contrario dans le discours de certaines personnes veuves qui ne sont pas parvenues Ă  redonner un sens Ă  leur vie Mme Jeanne ne vit pas dans la dĂ©rĂ©liction, mais elle explique que maintenant, j’ai complĂštement arrĂȘtĂ©, je ne fais plus de cuisine. [
] Je pense que je suis trĂšs dĂ©motivĂ©e, c’est-Ă -dire, tu vois, pendant six ans j’ai eu ma vie complĂštement occupĂ©e car j’y pensais jour et nuit, j’avais une Ă©norme responsabilitĂ©, faire survivre un homme qui dĂ©pendait de plus en plus de moi, et puis subitement
 Tu vois, j’aurais des petits-enfants, je suppose que j’aurais fait quelque chose, je l’aurais fait pour eux, j’aurais Ă©tĂ© motivĂ©e, tu vois j’ai pas ce moteur-là
 Je peux rester des journĂ©es entiĂšres au lit, maintenant, j’ai personne qui dĂ©pend de moi ». Le veuvage peut-il ĂȘtre une libĂ©ration ? 16Dans les reprĂ©sentations du veuvage, l’image du veuvage-affliction se trouve concurrencĂ©e par celle du veuvage-libĂ©ration Ă  la douleur des veuves Ă©plorĂ©es rĂ©pond le plaisir de la vie des veuves joyeuses ». Il y aurait ainsi une maniĂšre positive » de vivre la disparition du conjoint dont attestent divers travaux de recherche C. Lalive d’Epinay observe que le veuvage-libĂ©ration est particuliĂšrement typique parmi les petites classes moyennes » du fait du repli » que l’homme, plus casanier, impose Ă  son Ă©pouse au moment de la retraite Lalive d’Epinay 1985 ; 54 % des veuves de plus de 50 ans interrogĂ©es par H. Lopata ont le sentiment d’avoir changĂ© depuis leur veuvage et la majoritĂ© d’entre elles pensent ĂȘtre devenues plus indĂ©pendantes et compĂ©tentes Lopata 1973 ; dans une autre enquĂȘte, plus du tiers des veuves ĂągĂ©es ressentent une plus grande indĂ©pendance ou un soulagement Thomas et al. 1988. Ce veuvage-libĂ©ration apparaĂźt aussi dans notre corpus. Mais il nous semble indispensable d’en distinguer deux formes. 17On peut, tout d’abord, entendre par libĂ©ration » la fin d’un joug conjugal mal supportĂ©. Ce cas est trĂšs minoritaire et ne concerne que deux personnes. M. Charles explique que sa femme avait un drĂŽle de caractĂšre », qu’elle Ă©tait trĂšs spĂ©ciale », qu’il a certes Ă©tĂ© triste comme tout le monde », mais qu’il est, pour tout dire, un veuf heureux ». Mme Mathilde raconte que le dĂ©cĂšs de son conjoint a Ă©tĂ© une dĂ©livrance » car, confie-t-elle, je me confinais lĂ  jamais bouger, toujours la tĂ©lĂ©, tout ça. Et d’un seul coup, je me suis sentie
 libre quoi, hein ? [
] Et puis donc j’ai voyagĂ©, tout ça. Disons que mon veuvage s’est bien passĂ© » elle n’a pas du tout souffert » car il Ă©tait malade, il Ă©tait grognon, il Ă©tait toujours en train de rĂąler, alors Ă  la fin, euh
 je ne sais pas
 Ă  la fin, vous en avez vraiment assez ». Et elle ajoute Disons que, quand mon mari est dĂ©cĂ©dĂ©, j’ai retrouvĂ© ma vie de jeune fille. » 18ParallĂšlement, sans que le sentiment de libĂ©ration soit si nettement affirmĂ©, il arrive que le survivant reconnaisse qu’il a acquis une plus grande indĂ©pendance. Ce sentiment peut advenir, en particulier, lorsque le survivant a dĂ» s’occuper de son conjoint malade et que, une fois achevĂ© ce travail de soin astreignant, il parvient Ă  trouver de nouveaux investissements et Ă  redonner un sens Ă  son existence. Ce sentiment peut aussi Ă©merger quand le survivant se lance dans des activitĂ©s qu’il n’aurait pas rĂ©alisĂ©es avec son conjoint et qui l’amĂšnent Ă  dĂ©couvrir un pan de sa personnalitĂ© laissĂ© dans l’ombre par la vie conjugale Y a des bĂ©nĂ©fices secondaires Ă  ĂȘtre tout seul. [
] Je me retrouve lĂ  dans la position d’un adolescent qui n’a pas d’attaches et qui vit en cĂ©libataire. Ce que je vis lĂ , j’ai dĂ» le vivre
 aprĂšs le service militaire » M. AndrĂ©. Repli sur soi ou nouvelle sociabilitĂ© ? 19AprĂšs le dĂ©cĂšs d’un proche, le repli sur soi est un symptĂŽme classique de la phase de deuil fatigue intense, apathie gĂ©nĂ©rale, dĂ©sinvestissement des occupations antĂ©rieures ont Ă©tĂ© observĂ©s par les psychologues BacquĂ© 2000 [1992] 60. Cependant, ce repli sur soi renvoie aussi Ă  des mĂ©canismes sociologiques, que nous allons nous efforcer de prĂ©ciser. Par ailleurs, il n’est pas inĂ©luctable les liens avec la famille, en particulier avec les enfants, peuvent se resserrer et il arrive que de nouvelles relations privilĂ©giĂ©es se dĂ©veloppent, plutĂŽt avec une amie pour les veuves, plutĂŽt avec une nouvelle conjointe pour les veufs. Les mĂ©canismes du repli sur soi 20Le repli sur soi prĂ©sente un double aspect une plus forte prĂ©sence dans l’espace domestique et une baisse de la sociabilitĂ©. 21La plus forte prĂ©sence dans l’espace domestique est, tout d’abord, une consĂ©quence de la dĂ©mobilisation » de soi qui se produit au moment du dĂ©cĂšs du conjoint les activitĂ©s rĂ©alisĂ©es en commun, qui prenaient sens dans un cadre conjugal, se trouvent privĂ©es de leur principale raison d’ĂȘtre – le fait d’ĂȘtre Ă  deux. C’est pourquoi certaines sorties disparaissent Quand on me propose d’aller Ă  un concert un soir, ou une sortie quelconque le soir, ça n’me dit rien
 parce qu’avant j’étais accompagnĂ©e de Pierre. On
 on rigolait ensemble
 c’était mieux », explique, par exemple, Mme Sabine. Il faut aussi Ă©voquer la brutale dĂ©motorisation » de certaines femmes qui, au moment du dĂ©cĂšs de leur conjoint, deviennent dĂ©pendantes de personnes extĂ©rieures au mĂ©nage pour leurs dĂ©placements et renoncent Ă  certains d’entre eux par peur de dĂ©ranger et de se mettre en dette. Ajoutons que la baisse de revenu des femmes n’ayant pas exercĂ© d’activitĂ© professionnelle et qui touchent la pension de rĂ©version de leur mari constitue aussi un frein aux sorties. Enfin, le dĂ©cĂšs du conjoint peut survenir en phase de dĂ©prise », alors que la fatigue ressentie du fait de l’ñge amĂšne Ă  Ă©conomiser ses forces Barthe et al. 1988 et qu’apparaissent des problĂšmes de santĂ©. 22Si la baisse de la sociabilitĂ© s’explique, pour une part, par la diminution des sorties, elle renvoie aussi Ă  la disparition de certaines relations sociales antĂ©rieures, en particulier avec la belle-famille et avec des couples d’amis de mĂȘme que la constitution du couple est un moment de dĂ©clin des amitiĂ©s personnelles Bidart 1997 338, la disparition du couple se rĂ©vĂšle menaçante pour les amitiĂ©s de couples. Il apparaĂźt, d’une part, que certaines de ces amitiĂ©s reposaient en fait sur le conjoint, expert en sociabilitĂ©. D’autre part, et plus fondamentalement, la gestion de l’interaction sur des bases nouvelles est dĂ©licate gĂȘne des amis qui ne savent comment se comporter la personne veuve souhaite-t-elle une compagnie ou ne prĂ©fĂšre-t-elle pas rester seule ? Faut-il Ă©voquer avec elle le dĂ©funt ou n’en point parler ? ; gĂȘne aussi de la personne seule qui ne se sent pas Ă  sa place dans une relation perçue comme dissymĂ©trique, ne veut pas dĂ©ranger les couples » ou ne souhaite pas ĂȘtre confrontĂ©e Ă  l’image du bonheur conjugal d’autrui qui lui rappelle trop son propre bonheur disparu J’aime moins sortir parce que je suis seul. Les gens chez qui on va sont bien, ils sont ensemble. Il faut ĂȘtre sĂ©parĂ© pour savoir ce que c’est. Il y a des gens ensemble, alors
 », dĂ©clare M. Robert. Nouvelles amies et nouvelles conjointes 23Si les mĂ©canismes de repli sur soi que nous venons de dĂ©crire sont puissants, ils ne condamnent pas tous les veufs et veuves Ă  une faible sociabilitĂ©. Les situations apparaissent trĂšs diverses certains sortent peu de chez eux et ont une sociabilitĂ© rĂ©duite ; d’autres sont essentiellement tournĂ©s vers les relations familiales ; d’autres encore dĂ©veloppent des activitĂ©s extĂ©rieures qui sont l’occasion de rencontrer de nouvelles personnes. Par ailleurs, les relations Ă©voluent au fil du temps Ă  une phase de repli peut succĂ©der une ouverture sur autrui. Lorsque de nouvelles relations se dĂ©veloppent, une diffĂ©rence se dessine entre les hommes et les femmes les veufs ont davantage tendance Ă  rechercher et Ă  trouver une nouvelle compagne ; symĂ©triquement, les amies jouent plus souvent un rĂŽle dans la nouvelle vie des veuves. 24Sur les 25 veufs de notre corpus, 6 ont une nouvelle compagne ; seules 2 veuves parmi les 25 rencontrĂ©es ont un nouveau compagnon. Au-delĂ  de cette diffĂ©rence quantitative – en soi peu significative sur un petit Ă©chantillon –, ce sont les discours que tiennent les uns et les autres sur l’éventualitĂ© d’une nouvelle vie conjugale qui apparaissent trĂšs diffĂ©renciĂ©s dans leur grande majoritĂ©, les hommes n’excluent pas cette Ă©ventualitĂ©, voire en souhaitent la rĂ©alisation ; la plupart des femmes Ă©cartent pareille hypothĂšse, la jugeant impensable », ne l’envisageant pas pour elles-mĂȘmes, sans pour autant condamner celles et ceux qui s’engageraient dans cette voie. Cette plus forte propension des hommes Ă  renouer avec une vie conjugale se trouve confirmĂ©e par d’autres enquĂȘtes dans une recherche rĂ©alisĂ©e Ă  GenĂšve, 6 veufs parmi les 31 rencontrĂ©s ont parlĂ© d’une compagne, alors mĂȘme que l’enquĂȘte portait sur des veufs vivant seuls dans leur appartement » et aucune des 32 veuves de l’échantillon n’a formĂ© un nouveau couple Sol 1992, 1996 ; dans une enquĂȘte rĂ©alisĂ©e aux Pays-Bas auprĂšs de personnes ĂągĂ©es de 60 Ă  75 ans, veuves depuis plus de trois ans et moins de cinq ans, 38 % des hommes 12 sur 31 et 10 % des femmes 5 sur 50 ont indiquĂ© qu’ils avaient une nouvelle compagne ou un nouveau compagnon Stevens 1995 4. 25Comment rendre compte de cette diffĂ©rence d’attitude par rapport Ă  la recomposition conjugale, tant dans les faits que dans les discours des personnes veuves ? Il faut sans doute y voir, tout d’abord – mĂȘme si cela n’est pas dit au cours des entretiens –, une accommodation avec la rĂ©alitĂ© du marchĂ© matrimonial et les chances objectives de connaĂźtre une nouvelle vie conjugale Ă  ces Ăąges de la vie, les femmes sans conjoint sont beaucoup plus nombreuses que les hommes seuls ; par ailleurs, les hommes ont tendance, lorsqu’ils reforment un couple, Ă  le faire avec une femme plus jeune qu’eux 5. Il convient ensuite de souligner la croyance, qui semble assez rĂ©pandue puisqu’on la retrouve dans les discours tant masculins que fĂ©minins, en une plus grande inaptitude des hommes Ă  vivre seuls. On peut aussi Ă©voquer le caractĂšre plus central et exclusif de la relation conjugale pour les hommes, ceux-ci comptant essentiellement sur le soutien de leur Ă©pouse, alors que les femmes reçoivent des soutiens plus diversifiĂ©s et semblent donc moins dĂ©pendantes, de ce fait, de la relation conjugale Antonucci & Akiyama 1987. 26Cette nouvelle vie conjugale peut prendre des formes diverses certains se marient ; d’autres cohabitent sans ĂȘtre mariĂ©s ; d’autres encore conservent deux logements et adoptent une organisation conjugale intermittente » les conjoints ne vivent pas constamment ensemble et partagent leur temps entre des pĂ©riodes de vie commune et des pĂ©riodes de vie oĂč chacun occupe son propre logement ou alternĂ©e » les conjoints vivent alors continĂ»ment ensemble, mais alternativement chez l’un et chez l’autre Caradec 1996b. Cette nouvelle relation conjugale, plus souvent pensĂ©e dans le registre de l’amitiĂ© avec des variantes importantes entre la simple compagnie » ou le soutien mutuel » et la profonde affection » que dans le registre de l’amour Caradec 1997 permet de continuer son existence sans souffrir de la solitude et en lui donnant un nouveau sens. 27Cette recomposition conjugale ne signifie pas l’oubli de la prĂ©cĂ©dente union, comme en attestent les modes d’organisation adoptĂ©s. Tout d’abord, si l’attachement Ă  la maison est si important, c’est en particulier parce qu’elle est le lieu oĂč l’on a ses souvenirs. Il arrive d’ailleurs qu’une nouvelle relation achoppe sur la question de la maison. C’est ce dont tĂ©moigne M. Robert Ça m’intĂ©ressait assez bien [de retrouver une compagne] mais ça n’a jamais marchĂ© Ă  cause que je ne voulais pas quitter ici. J’ai connu quatre ou cinq veuves [
] qui Ă©taient veuves depuis quelques annĂ©es, cinq ou six ans, mais qui avaient une maison et moi, j’avais une maison. Il y a jamais eu d’entente. On avait deux maisons ! Rires. [
] Elles ne voulaient pas quitter, je ne voulais pas quitter. » Ensuite, parallĂšlement Ă  des motivations plus pragmatiques ne pas perdre la pension de rĂ©version, Ă©viter les problĂšmes avec les enfants, le refus du mariage peut se trouver justifiĂ© par la fidĂ©litĂ© au conjoint disparu. D’ailleurs, les anciens conjoints ne s’effacent pas au moment de la recomposition conjugale, mais apparaissent au contraire trĂšs prĂ©sents leurs portraits sont exposĂ©s et il est frĂ©quent que l’on Ă©voque, avec son nouveau compagnon, sa vie conjugale passĂ©e. De ce point de vue, la dissymĂ©trie dans la situation matrimoniale des conjoints l’un veuf, l’autre cĂ©libataire ou divorcĂ© ou dans leur maniĂšre de gĂ©rer le souvenir peut faire problĂšme. 28Si les veufs semblent aspirer Ă  une nouvelle vie conjugale, les veuves entretiennent plus frĂ©quemment des relations amicales avec d’autres femmes. C’est ce qui apparaĂźt dans notre corpus, mais aussi dans l’enquĂȘte de Stevens, dans laquelle 52 % des veuves entretiennent des relations rĂ©guliĂšres avec une amie alors que seulement 26 % des hommes font de mĂȘme avec un ami Stevens 1995. Ces rĂ©sultats ne sont guĂšre surprenants si on les rĂ©fĂšre, encore une fois, aux donnĂ©es dĂ©mographiques et au dĂ©sĂ©quilibre quantitatif entre hommes et femmes ĂągĂ©s, et encore plus entre hommes seuls et femmes seules. Cette proximitĂ© fĂ©minine se manifeste, tout d’abord, au moment du dĂ©cĂšs des amies ou des voisines, parfois veuves elles-mĂȘmes, cherchent Ă  soutenir celle qui vient de perdre son mari, lui rendent visite, l’invitent Ă  manger ou Ă  passer l’aprĂšs-midi. On observe aussi la formation de couples d’amies » qui se voient trĂšs rĂ©guliĂšrement, s’entraĂźnent mutuellement lors des sorties et font des voyages ensemble leurs relations n’apparaissent pas trĂšs diffĂ©rentes de celles de certains conjoints au mode intermittent de cohabitation lorsqu’ils n’ont pas de relations sexuelles et disent Ă©prouver de l’amitiĂ© » l’un pour l’autre. C’est ainsi que Mme Blanche, peu dĂ©sireuse de partir seule alors que son mĂ©decin lui a conseillĂ© de sortir de chez elle et de voyager, a contactĂ© une voisine qu’elle croisait en se rendant au cimetiĂšre. Depuis, elles sont devenues amies, partent en vacances ensemble, ce qui leur donne l’occasion de parler de leur ancienne vie conjugale. La possibilitĂ© de pouvoir se confier Ă  quelqu’un qui a vĂ©cu la mĂȘme Ă©preuve que soi et qui est donc Ă  mĂȘme de comprendre » est d’ailleurs trĂšs souvent soulignĂ©e On peut pas en parler parce que y faut y passer par lĂ  pour comprendre et c’est pour ça que j’ai plusieurs amies qui sont veuves, et y a qu’lĂ  que j’suis bien, qu’on en discute », explique Mme Louise. Le veuvage, la fin du lien conjugal ? 29Le dĂ©cĂšs ne fait pas disparaĂźtre le dĂ©funt de l’existence des vivants un Ă©change symbolique » s’institue entre les vivants et les morts DĂ©chaux 1997 35. De mĂȘme, la disparition du conjoint ne marque pas la fin de la vie conjugale nos entretiens donnent Ă  voir combien le disparu reste prĂ©sent pour le conjoint survivant Ă  travers la mĂ©moire conjugale ». Cette mĂ©moire, qui procĂšde par reconstruction du passĂ©, n’est pas figĂ©e elle se transforme, et c’est ainsi que s’établit, peu Ă  peu, un nouveau rapport avec le dĂ©funt. Les voies du souvenir 30La remĂ©moration emprunte des canaux divers c’est au travers de certaines situations, de supports matĂ©riels, de la parole ainsi que de rituels et de cĂ©rĂ©monies que transite et prend forme la mĂ©moire du disparu. 31Ce sont, tout d’abord, des situations ou des circonstances particuliĂšres qui, parce qu’elles rappellent un Ă©pisode ou un moment de la vie conjugale, sont propices au surgissement du souvenir. Ainsi, le conjoint Ă©tait tellement associĂ© aux habitudes quotidiennes que l’impression de sa prĂ©sence s’impose souvent sous la forme d’hallucinations visuelles ou auditives, cette impression perdurant quelquefois longtemps aprĂšs sa disparition Le soir, quand les lumiĂšres sont Ă©teintes, je le sens prĂšs de moi, dans le lit aussi. Ou quand je regarde la tĂ©lĂ©vision, j’ai l’impression qu’il passe sa main dans mes cheveux. Rien que d’en parler, j’ai des frissons », raconte Mme Françoise. Si c’est la mĂ©moire corporelle qui semble ici s’exprimer Connerton 1989 ; Kaufmann 1997, le corps revivant les sensations du passĂ© 6, dans d’autres situations, le souvenir du conjoint apparaĂźt davantage maĂźtrisĂ© il a alors une fonction de rĂ©flexivitĂ© » plutĂŽt que de reviviscence » Muxel 1996. Il arrive ainsi que le disparu se trouve sollicitĂ© en certaines circonstances et qu’un dialogue imaginaire s’instaure avec lui, dialogue qui prolonge les interactions qui ont eu lieu au cours de la vie conjugale et s’en nourrit A propos d’une situation plus ou moins ennuyeuse, on se dit, bon, il aurait dit ça, il aurait fait ça
 Est-ce qu’il aurait Ă©tĂ© d’accord avec ce que je vais faire ? » Mme Blandine. C’est aussi le souvenir de certaines conversations conjugales qui peut ĂȘtre mobilisĂ©, le survivant trouvant dans des paroles ou des conseils du disparu une aide dans les moments difficiles Je me rappelle avec quelle force et Ă©nergie ma femme avait relevĂ© ce drame [le dĂ©cĂšs d’un fils]. Et j’avoue qu’aujourd’hui j’essaie de prendre exemple sur elle », explique M. Joseph. 32La mĂ©moire se trouve aussi incarnĂ©e dans des supports matĂ©riels. Cette mĂ©moire par les choses » DĂ©chaux 1997 ch. 5 transite, tout d’abord, par certains objets de l’espace domestique. Ceux-ci sont divers puisqu’ils renvoient Ă  l’histoire personnelle de chacun, mais il est cependant des mĂ©diateurs privilĂ©giĂ©s du souvenir conjugal le fauteuil dans lequel s’installait le conjoint pour regarder la tĂ©lĂ©vision, son alliance, sa paire de lunettes, les souvenirs de vacances achetĂ©s en commun et, bien sĂ»r, les photos. Comme le laisse entrevoir cette Ă©numĂ©ration, ces objets sont de deux types les uns, objets animistes » Muxel 1996, sont dans une relation de mĂ©tonymie avec le disparu ; les autres symbolisent le lien conjugal. Il en va de mĂȘme pour les lieux de mĂ©moire certains Ă©voquent le conjoint le cimetiĂšre ; la piĂšce – cuisine, garage, bureau, sous-sol – qu’il occupait de maniĂšre privilĂ©giĂ©e dans la maison ; celle oĂč il a vĂ©cu, malade, les derniers mois de sa vie et d’autres rappellent l’union passĂ©e un restaurant oĂč le couple avait l’habitude d’aller ; un lieu de vacances oĂč il a Ă©tĂ© heureux. Tout en Ă©laborant ses propres supports de mĂ©moire, chacun se positionne par rapport aux plus courants d’entre eux beaucoup se rendent trĂšs rĂ©guliĂšrement, parfois quotidiennement, sur la tombe de leur conjoint, mais quelques-uns refusent ce rituel hypocrite » ; les photos du disparu peuvent se trouver exposĂ©es dans plusieurs piĂšces de la maison ou se faire plus discrĂštes seule une petite photo est alors visible, voire, dans quelques cas, ne pas ĂȘtre prĂ©sentes. Ces supports matĂ©riels de la mĂ©moire sont aussi plus ou moins nombreux tel vit entourĂ© d’objets chargĂ©s du souvenir de son conjoint, alors que tel autre n’en cite aucun. Comme l’avaient dĂ©jĂ  observĂ© Csikszentmihalyi et Rochberg-Halton dans leur enquĂȘte sur l’attachement aux objets, la propension Ă  investir les objets domestiques d’une dimension symbolique et Ă  s’y attacher parce qu’ils manifestent les liens avec les proches vivants ou disparus est, chez les personnes ĂągĂ©es, trĂšs variable Csikszentmihalyi & Rochberg-Halton 1981 102-105. Il est aussi des cas oĂč la mĂ©moire paraĂźt moins incarnĂ©e dans des objets et des lieux prĂ©cis, plus diffuse Ă  l’intĂ©rieur de la maison ou mĂȘme moins dĂ©pendante de supports matĂ©riels Vous savez, je n’ai pas besoin d’objets, d’endroits ou de photos pour penser Ă  elle. Elle est toujours prĂ©sente dans ma tĂȘte », dĂ©clare ainsi M. Henri. 33ParallĂšlement, la mĂ©moire s’élabore, se perpĂ©tue et se transmet Ă  travers la parole DĂ©chaux 1997. On Ă©voque le conjoint avec les enfants ou avec des amis, on parle des bons moments » passĂ©s ensemble, on le convoque dans la conversation en imaginant ce qu’il aurait pu faire ou dire, on raconte des anecdotes qui, en soulignant certains de ses traits de caractĂšre, construisent sa personnalitĂ© posthume. Cependant, parler du conjoint ne va pas toujours de soi certains prĂ©fĂšrent, face Ă  la mort, la stratĂ©gie du silence ; d’autres craignent d’importuner leur entourage par des Ă©vocations trop frĂ©quentes. C’est pourquoi un nouveau partenaire veuf conjointe ou amie est l’interlocuteur privilĂ©giĂ© pour parler du disparu, puisque les souvenirs sont alors Ă©changĂ©s entre personnes vivant la mĂȘme situation. Encore faut-il que les deux nouveaux conjoints soient Ă©galement d’accord pour Ă©voquer le passĂ© il y a, quelquefois, des difficultĂ©s et des insatisfactions lorsque l’un souhaite gĂ©rer le souvenir de son conjoint disparu par la parole et l’autre par le silence. 34Le souvenir prend, enfin, la forme de rituels commĂ©moratifs le jour des morts, bien sĂ»r DĂ©chaux 1997, ou encore des messes dites pour le dĂ©funt. Se mettent aussi en place des cĂ©rĂ©monies privĂ©es » du souvenir qui prennent sens par rapport Ă  l’histoire conjugale. Certaines de ces cĂ©rĂ©monies ont pour cadre l’espace domestique M. Franck fleurit la photo de sa femme de la mĂȘme façon qu’il lui apportait, de son vivant, des fleurs du jardin ; M. Jacques laisse branchĂ©s Les Feux de l’Amour, bien que ça ne m’intĂ©resse pas du tout, pour voir ce qu’elle aurait vu si elle avait encore Ă©tĂ© là
 A ce moment-lĂ , je pense Ă  elle ». D’autres cĂ©rĂ©monies privĂ©es prennent la forme d’un pĂšlerinage dans les lieux visitĂ©s ensemble J’y suis retournĂ© un peu concrĂštement dans les lieux
 avec vraiment l’intention de la retrouver
 de retrouver quelque chose d’elle, mais pas dans la morbiditĂ© », raconte M. AndrĂ©. Sans doute la relation conjugale, qui est la plus Ă©lective des relations familiales, se prĂȘte-t-elle particuliĂšrement bien Ă  cette privatisation et Ă  cette individualisation cĂ©rĂ©monielle. Certes, ces actes privĂ©s ne sont pas des rituels, en ce sens qu’ils ne sont pas porteurs d’une signification transcendante sur l’ordre du monde et sur le rapport entre les vivants et les morts DĂ©chaux et al. 1998 et ils ne sont pas non plus des commĂ©morations puisque, faute de dimension publique, ils ne permettent pas la socialisation du souvenir » DĂ©chaux 1998 ; Urbain 1998. Mais, parallĂšlement aux pratiques plus ritualisĂ©es la visite sur la tombe du conjoint, en particulier, ils participent Ă  l’instauration d’un nouveau rapport au mort. Trouver la bonne distance avec le mort ou comment dompter le souvenir 35Le souvenir peut apaiser Et ça c’est vrai que
 bon, quand tu n’as pas le moral, tu regardes ça [des petites aquarelles vitrifiĂ©es], t’es
 pour moi, c’est
 tu vois les endroits oĂč on a vĂ©cu ensemble, oĂč on a Ă©tĂ© heureux ensemble
 pour moi, c’est des bons endroits » Mme HĂ©lĂšne. Mais il peut aussi accabler Son fauteuil, je ne voulais plus le voir car je le voyais dedans » Mme JoĂ«lle ; Non, on n’en parle pas beaucoup, car la douleur est encore trop grande » Mme Françoise ; certains lieux de la maison paraissent dĂ©sormais inaccessibles. Aussi faut-il parvenir Ă  contrĂŽler le flux du souvenir pour ne pas ĂȘtre submergĂ© par l’émotion. Avec le dĂ©cĂšs du conjoint commence un long processus de mise Ă  bonne distance » du mort qui passe par un travail sur la mĂ©moire. Ce travail est double il consiste, tout d’abord, Ă  accentuer la composante active » de la mĂ©moire, qui vise Ă  reconstruire le passĂ© », Ă  le maĂźtriser en le distinguant du prĂ©sent », et Ă  endiguer sa composante affective, ouverte aux sĂ©ductions ou aux persĂ©cutions des rĂ©miniscences » DĂ©chaux 1998 206 ; il opĂšre, dans le mĂȘme temps, une sĂ©lection qui renvoie une partie du passĂ© dans l’oubli Muxel 1996. Ce travail n’est pas seulement mental c’est aussi Ă  travers la manipulation des supports matĂ©riels de la mĂ©moire qu’il va ĂȘtre possible de trouver cette bonne distance ». Le survivant doit, en particulier, dĂ©cider du devenir des affaires de son conjoint, de ses effets personnels, des objets lui ayant appartenu en propre ou auxquels son image reste attachĂ©e. Faut-il les conserver ou s’en dĂ©barrasser ? LĂ  sont les deux attitudes possibles, les deux rĂ©ponses Ă  une mĂȘme gĂȘne, celle que provoque le contact avec l’intimitĂ© du dĂ©funt » Gotman 1989 131. 36Quelques-uns conservent toutes les affaires de leur conjoint disparu sans parvenir Ă  s’en dĂ©tacher M. Jacques vi[t] encore avec cette idĂ©e de sa prĂ©sence » et dans cette pensĂ©e qu’un jour on va se retrouver » ; M. Robert a gardĂ© tous les habits de son Ă©pouse et, s’il dĂ©clare qu’il a mal Ă  [s]on cƓur de ça [d’avoir tout gardĂ©] », il pense que ça va durer tout le temps, pour moi, toujours ». A l’inverse, d’autres optent pour une stratĂ©gie radicale de mise Ă  distance » du mort. Soit de façon raisonnĂ©e, par refus de vivre dans le souvenir. Ainsi, Mme Blandine a donnĂ© toutes les affaires et les objets personnels de son mari Je me disais si je les laisse lĂ , chaque fois que je vais les voir, je vais penser Ă  lui. J’ai prĂ©fĂ©ré  tirer un trait carrĂ©ment
 Ça peut paraĂźtre dur, mais il n’y a rien Ă  faire, je suis comme ça [rires] », indique-t-elle. Et elle a prĂ©fĂ©rĂ© dĂ©mĂ©nager et changer l’ameublement car, explique-t-elle, je ne veux pas ĂȘtre triste. Je dis qu’aprĂšs tout on ne sait pas combien d’annĂ©es il nous reste Ă  vivre
 Moi, maintenant, mon but, c’est de profiter le plus possible de la vie ». Soit, dans quelques cas, parce que la douleur est insupportable M. Joseph a quittĂ© aussitĂŽt l’appartement qu’il louait avec son Ă©pouse pour la bannir de [s]a tĂȘte » il regrette, aujourd’hui, cette rĂ©action violente car il a le sentiment qu’elle ne l’a pas aidĂ© Ă  surmonter le deuil ; M. Victor, qui a vĂ©cu le dĂ©cĂšs de son Ă©pouse comme une trahison », raconte qu’il a cassĂ© les objets lui ayant appartenu ; certains prĂ©fĂšrent ne pas parler de leur conjoint disparu pour Ă©viter de remuer le couteau dans la plaie ». Le plus souvent, la rĂ©action n’est pas si radicale et, tout en se dĂ©barrassant de la plupart des effets personnels du mort, le survivant conserve un ou deux vĂȘtements, sans toujours pouvoir, d’ailleurs, justifier leur Ă©lection Moi j’ai gardĂ© un costume
 Je me demande pourquoi, parce que, Ă  chaque fois que je le vois dans l’armoire, je me dis que je ferais bien de le donner
 Mais non, il est lĂ , je le garde
 » Mme Elise. Quant aux affaires dont on a dĂ©cidĂ© de se dĂ©barrasser, il semble impossible de les jeter et elles sont donnĂ©es, en gĂ©nĂ©ral, Ă  quelqu’un de sĂ©rieux » qui va en prendre soin ou leur trouver une utilitĂ© c’est souvent un proche qui est choisi ou encore une association caritative. 37Certains objets concentrent les souvenirs les plus douloureux. Ils peuvent se trouver rejetĂ©s ainsi, certains appareils techniques comme la tĂ©lĂ©vision ou la chaĂźne hi-fi deviennent quelquefois inutilisables car ils se trouvent associĂ©s Ă  l’image du conjoint malade qui en faisait un usage intensif Ă  la fin de sa vie Caradec 2000. D’autres suscitent des rĂ©actions plus ambivalentes le survivant leur est attachĂ©, mais il souhaiterait en mĂȘme temps pouvoir s’en dĂ©barrasser. C’est, pour Mme ThĂ©rĂšse, le cas du fauteuil de son conjoint Je l’aime pas hein, ah la la ! J’le dĂ©teste mĂȘme. Moi, je trouve qu’il est affreux. Mais c’est le fauteuil oĂč il lisait son journal, oĂč il regardait la tĂ©lĂ©. J’ai mĂȘme eu envie de le jeter, hein, mais j’l’ai pas fait, j’y arrive pas
 » On peut aussi conserver certains objets tout en s’efforçant de les Ă©viter, en usant de stratĂ©gies pour les rendre inoffensifs Mme Fabienne, qui, sur les conseils de sa belle-fille, a jetĂ© tous les vĂȘtements de son mari, a gardĂ© son rasoir, son peigne, sa trousse quand il allait Ă  l’hĂŽpital », mais elle les a mis dans un coin pour ne pas les voir » ; quant aux photos, elle les a rangĂ©es dans un tiroir avec quelque chose au-dessus. Comme ça, quand j’ouvre le tiroir, je ne le vois pas. Parce qu’il Ă©tait triste, lĂ , il avait maigri, tout ça ». 38Cette impossibilitĂ© d’approcher certains objets n’est pas dĂ©finitive, cependant la recherche d’une bonne distance » avec le mort, la maĂźtrise de la part douloureuse du souvenir demandent du temps. Tel objet ayant appartenu au dĂ©funt et dont le survivant ne parvenait pas Ă  se dĂ©faire finit par ĂȘtre refroidi » Gotman 1989 et peut alors ĂȘtre cĂ©dĂ©. Telle piĂšce de la maison, longtemps demeurĂ©e interdite, redevient accessible. Et il devient possible de regarder les photos jusqu’alors dĂ©fendues. Cependant, mĂȘme aprĂšs plusieurs annĂ©es, il reste des choses qui rĂ©veillent la part affective de la mĂ©moire si les objets et les lieux associĂ©s Ă  la vie conjugale Ă©voquent pour Mme HĂ©lĂšne de bons moments » et l’aident dans les moments difficiles, elle reconnaĂźt qu’elle n’a pas encore eu le courage de [
] ressortir » les films vidĂ©o. Conclusion 39Si l’on se place dans une perspective constructiviste et interactionniste, le conjoint est l’ autre par excellence » des interactions quotidiennes, celui qui stabilise la vision du monde et la personnalitĂ© Berger & Kellner 1988 ; il joue un rĂŽle clĂ© dans la rĂ©vĂ©lation et la confirmation de soi Singly 1996, 2000 ; il est celui avec qui se tissent les routines conjugales Kaufmann 1992, 1994. On sait, par ailleurs, combien les relations pures » de la sphĂšre privĂ©e sont, dans les sociĂ©tĂ©s modernes, nĂ©cessaires Ă  la sĂ©curitĂ© ontologique Giddens 1991. Il n’est donc guĂšre Ă©tonnant que, au moment du dĂ©cĂšs du conjoint, l’identitĂ© de son partenaire vacille, que le monde lui paraisse s’effondrer, que l’existence ne lui semble plus avoir de sens. 40Le dĂ©fi du veuvage consiste alors Ă  rĂ©organiser progressivement son existence en lui trouvant une nouvelle signification. Ce dĂ©fi apparaĂźt particuliĂšrement difficile Ă  relever lorsque le dĂ©cĂšs du conjoint frappe, comme c’est majoritairement le cas, aprĂšs la retraite et le dĂ©part des enfants, alors qu’il n’est plus possible de trouver son salut dans l’investissement professionnel ou parental. Certains parviennent cependant, parfois grĂące Ă  la mĂ©diation d’un proche, Ă  trouver de nouveaux centres d’intĂ©rĂȘt, Ă  s’investir dans des activitĂ©s nouvelles et Ă  tisser des relations qui occupent une place importante dans leur vie. D’autres, parmi les plus ĂągĂ©s, se contentent de survivre, plongĂ©s dans leurs souvenirs et dans l’attente de la mort, s’installant dans un monde “entre-deux” » ClĂ©ment 1994. 41Si la rĂ©organisation de l’existence peut prendre des formes trĂšs diverses, le veuvage n’apparaĂźt pas, au-delĂ  du sentiment d’anĂ©antissement qui suit le dĂ©cĂšs, aussi dĂ©stabilisant pour l’identitĂ© qu’on pouvait s’y attendre il n’est qu’assez rarement le catalyseur d’un changement identitaire important. De ce point de vue, le veuvage ne constitue pas la figure inversĂ©e du mariage si celui-ci est une rupture nomique », en ce sens qu’il transforme la vision du monde et l’identitĂ© des conjoints Berger & Kellner 1988, on ne peut pas dire que le veuvage soit anomique, sinon dans les premiers temps du dĂ©cĂšs. Car, pour la plupart des veuves et des veufs rencontrĂ©s y compris pour celles et ceux qui ont formĂ© un nouveau couple, le conjoint dĂ©cĂ©dĂ© reste trĂšs prĂ©sent et continue Ă  jouer un rĂŽle central et structurant dans leur vie quelques-uns refusent certes de laisser trop de place aux souvenirs et entendent profiter des annĂ©es qu’il leur reste Ă  vivre, mais pour beaucoup le conjoint disparu ne cesse pas d’ĂȘtre l’ autre par excellence ». Il l’a Ă©tĂ© pendant tant d’annĂ©es qu’il a imprimĂ© sa marque, de maniĂšre dĂ©finitive, sur l’identitĂ© de son partenaire ; et la place que celui-ci lui accorde dans ses pensĂ©es quotidiennes est telle que le dĂ©funt continue, par-delĂ  la mort, Ă  jouer un rĂŽle de confirmation identitaire pour le survivant.

Ellea en outre demandĂ© de ne jamais rompre les liens avec ses parents et de demander rĂ©guliĂšrement de leurs nouvelles. Il a acceptĂ© ce projet et en a informĂ© sa famille. Mais ils ont refusĂ© et ont insistĂ© pour qu'il revienne habiter chez eux. 1 mars 2006 3 01 /03 /mars /2006 1708 Le maintien des relations avec les proches parents Allah sobhanaho a dit Traduction relative et approchĂ©e "Craignez Allah au nom du Quel vous vous implorez les uns les autres et maintenez les relations avec les proches parents".[sourat An-Niça' /3-36] Certes, l'Islam incite Ă  bien maintenir les relations avec les proches parents afin de raffermir les relations de parentĂ© et d'Ă©tendre la bonne entente et l'affection entre les musulmans. Un jour, un compagnon a interrogĂ© le Messager de Allah P. S. soient sur lui en disant "Ô Messager de Allah, indique-moi une Ɠuvre telle que, si je la fais, j'entrerai au paradis". Le Messager de Allah P. S. soient sur lui a rĂ©pondu "Donne Ă  manger, maintiens les relations avec les proches parents, accomplis la priĂšre de nuit pendant que les gens dorment, tu entreras au paradis en paix". Les proches parents sont les proches de la personne qu'ils soient du cĂŽtĂ© de son pĂšre ou de sa mĂšre et quiconque rompt avec l'un d'eux mĂ©rite le chĂątiment sĂ©vĂšre de Allah. Allah sobhanaho a dit Traduction relative et approchĂ©e "Vous rĂ©ussirez si vous arrĂȘtez de semer la destruction sur terre et de rompre vos liens de parentĂ© ; car ceux-lĂ  sont ceux que Allah a maudits, alors Il les a rendus sourds et aveugles". [sourat Mouhammad / 22-23] Le Messager de Allah P. S. soient sur lui a dit "N'entrera pas au paradis celui qui rompt les liens de parentĂ©". [RapportĂ© par Al-Boukhariyy] La signification de ce hadith est que celui qui rompt les liens familiaux n'entrera pas au paradis parmi les premiers. La signification de "maintenir les liens de parentĂ©" c'est rendre visite aux proches que l'on peut visiter, Ă©crire Ă  ceux qu'on ne peut visiter et aider celui d'entre eux qui est dans le besoin. Il n'est donc pas permis au musulman de rompre les liens avec les proches parents. Mon frĂšre, ma sƓur, sachez que visiter vos proches qui ne vous rendent pas visite n'est pas un rabaissement ni une humiliation. Au contraire c'est une bonne qualitĂ© et une Ɠuvre d'obĂ©issance envers Allah sobhanaho. A ce propos, le ProphĂšte P. S. soient sur lui a dit "Celui qui maintient vraiment les liens de parentĂ©, ce n'est pas celui qui rend la pareille mais c'est celui qui les entretient avec ceux qui ont rompu avec lui". [RapportĂ© par Al-Boukhariyy] Le respect et la sollicitude dus aux parents sont soulignĂ©s dans les enseignements de l'Islam et couine partie importante de l'expression de la foi d'un Musulman. Allah sobhanaho a dit Traduction relative et approchĂ©e "Dieu a dĂ©cidĂ© de n'adorer que Lui, de tenir une belle conduite envers vos pĂšre et mĂšre, soit que l'un d'eux ait atteint la vieillesse ou qu'ils soient parvenus tous deux et qu'ils restent avec vous. Garde-toi de leur marquer du mĂ©pris, de leur faire des reproches. Parle-leur avec respect. Sois humble avec eux et plein de tendresse, et adresse cette priĂšre Ă  Dieu Seigneur, aie pitiĂ© d'eux, ils M'ont Ă©levĂ© dans mon enfance". 17, 23-24. Le ProphĂšte P. S. soient sur lui a dit “Celui qui aimerait qu'Allah lui prĂȘte longue vie et lui accorde de plus grandes richesses doit ĂȘtre bienveillant envers ses parents et en bonne relation avec ses proches” Ceci est une invitation explicite de notre ProphĂšte P. S. soient sur lui Ă  la sollicitude des proches afin de consolider les rapports avec eux. Elle reflĂšte un prĂ©sage de grĂące et de bienfaits pour ceux qui s'y engagent. D'aprĂšs ce Hadith, la gĂ©nĂ©rositĂ© envers les proches est Ă©quivalente Ă  celle due aux parents en raison de l'importance des relations entre les membres d'une mĂȘme famille.” la sollicitude envers les proches Maintenir les relations avec les proches en enquĂ©rant de leurs nouvelles, de leur situation, procĂ©der Ă  des visites rĂ©guliĂšres. Il importe aussi d'Ă©viter de rester longtemps coupĂ© d'eux car les absences prolongĂ©es engendrent une froideur dans les coeurs qui sera difficile Ă  rĂ©parer par la suite. On pourrait aussi leur venir en aide matĂ©riellement et moralement en cas de besoin, sans blesser leur amour propre ou leur susceptibilitĂ©, mais plutĂŽt en les mĂ©nageant avec dĂ©licatesse.” Le Saint Coran abonde de recommandations dans ce sens. Allah sobhanaho a dit Traduction relative et approchĂ©e “Oui, Dieu commande la justice, et la bienfaisance, et que l'on donne aux dĂ©tenteurs de la parentĂ©â€ Annahl9 Il dit aussi Traduction relative et approchĂ©e “Et donne son droit au dĂ©tenteur de parentĂ©â€ Al Israa 26 Et si le proche est dans une bonne situation, n'ayant nullement besoin d'assistance, il suffit de lui rendre visite et de demander de ses nouvelles de temps en temps. Ceci est un devoir. Dans certains cas, un appel tĂ©lĂ©phonique suffit pour s'enquĂ©rir et se rassurer de ses nouvelles. Ainsi perdurent les relations et l'amitiĂ© entre les membres d'une mĂȘme famille, qu'ils soient prĂšs ou loin de nous.” Comment le ProphĂšte veillait sur ses proches Le ProphĂšte P. S. soient sur lui tĂ©moignait de la bienveillance Ă  sa famille et Ă  ses proches. Avec compassion, Il partageait aussi bien leurs moments de joie que de tristesse. Il s'empressait aussi pour consoler et assister ceux qui en avaient besoin. Parmi ses dĂ©clarations dans ce sens “Celui qui croit en Dieu et au Jugement Dernier, doit maintenir les relations avec ses proches”. MalgrĂ© sa sympathie et son affabilitĂ© envers ses proches, le ProphĂšte tenait Ă  les mettre en garde contre l'abus des liens qui les rapprochaient de lui et qui ne sauraient leur attribuer de privilĂšge par rapport Ă  d'autres. Seuls leurs actes seront pris en compte par Dieu lors du Jugement Dernier, conformĂ©ment Ă  la parole divine Le ProphĂšte soient sur lui aimait beaucoup son oncle paternel Al-Abbas qui lui prĂȘtait assistance dans les moments difficiles. Souvent, il disait Ă  son propos “Al Abbas est comme mon pĂšre ; celui qui fait tord Ă  Al-Abbas, me fait tord Ă  moi.” Il aimait aussi son oncle paternel Hamza et sa tante Safia. A la mort de son oncle, martyre de la bataille d'Ouhoud, il en Ă©prouva un profond chagrin. Par ailleurs, les trois chefs de guerre ZaĂŻd Ben Harita, Jaafar Ben Abi Talib cousin paternel du ProphĂšte et Abdallah Ben Rouaha ont trouvĂ© la mort en l'an 8 de l'HĂ©gire lors de la bataille de Mou'ta dont ils assuraient le commandement. InformĂ© de la mort de ces martyrs, le ProphĂšte soient sur lui s'est rapidement rendu Ă  leurs domiciles pour exprimer son soutien Ă  leurs familles. A la maison de son cousin Jaafar, il fit venir les enfants de ce dernier. Une fois auprĂšs de lui, il les entoura des bras en les embrassant, alors que les larmes coulaient de ses yeux. Il prĂ©senta ensuite ses condolĂ©ances Ă  leur mĂšre Asmaa bent Amiss, puis s'en alla. Il dit alors Ă  ses compagnons “N'oubliez pas la famille de Jaafar, et prĂ©parez leur de quoi manger. Ils sont trĂšs prĂ©occupĂ©s par la mort de leur chef de famille” A partir de ce moment, l'offre de repas Ă  la famille du dĂ©funt est devenu une tradition. Asmaa Bent Amiss devait rappeler au ProphĂšte q soient sur lui le sort de ses enfants devenus orphelins et ayant besoin d'aide. Le ProphĂšte soient sur lui lui rĂ©pondit “Tu t'inquiĂštes pour leur sort alors que je suis leur tuteur et protecteur dans ce monde et au delĂ  ?” Published by nadia - dans COMPORTEMENT
rompreles liens avec sa mÚre islam. descripteurs de la qualité des emplois ses June 1, 2022 Question Grand Oral Svt Environnement, Ginecologa Accorsi Francesca La
Passer au contenu AccueilAgendaYouTubeAudioLivresContact RECONNAITRE ET BRISER LES LIENS DE FAMILLE Source pain du soir – Transmis par Samira Les liens de familles sont un ensemble de maladies, de malĂ©dictions, de frustrations, opĂ©rant au sein d’une famille principalement, d’un peuple, par le canal d’esprits appelĂ© esprits de familles. Ces liens se manifestent souvent par des similitudes qui vont d’une gĂ©nĂ©ration Ă  une autre. C’est pourquoi nous remarquons souvent certaines familles dans lesquelles les membres sembles ĂȘtre sujet par exemple Ă  la mort prĂ©coce, c’est-Ă  -dire que les membres de cette famille meurt trĂšs souvent jeune et dans presque les mĂȘme conditions. Et cela de pĂšre en fils. Le simple fait d’appartenir Ă  cette famille vous fait directement hĂ©riter de cette situation qui semble ĂȘtre propre Ă  votre famille. Dans d’autre famille on a comme l’impression que les membres sont vouĂ©s Ă  l’échec de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration, aucun d’eux ne fini jamais ce qu’il entreprend. Il y a comme un mur invisible qui les empĂȘche d’aller au-delĂ  de la position dans laquelle ils se trouvent. On entend souvent dire » personne dans ma famillen’a jamais rĂ©ussi Ă  atteindre l’universitĂ© » ou » dans ma famille tout le monde souffre del’ulcĂšre » ou » je suis endettĂ© comme mon pĂšre l’a Ă©tĂ© avant sa mort . En Ă©coutant ces affirmations, on a l’impression qu’il y a une perpĂ©tuation d’évĂšnements malheureux qui sont propres Ă  cette famille, c’est comme s’il avait des forces invisibles qui Ă©taient chargĂ©es de faire revivre aux enfants ce que les pĂšres ont vĂ©cu. Les vecteurs de cette continuation sont les esprits de familles. Ils ont pour but de faire durer les souffrances de familles en nous faisant vivre les Ă©checs ou difficultĂ©s que nos parents ou ancĂȘtres ont connu. Certaines personnes pensent qu’elles tiennent certaines maladies ou problĂšmes de leur gĂ©nĂ©tique, mais elles ne savent pas qu’il y a des esprits de familles qui agissent de maniĂšre subtile pour les maintenir dans ce cercle de malĂ©diction, maladies et Ă©checs qu’ils ont imposĂ©s Ă  leurs parents. C’est ce qui a Ă©tĂ© le cas pour la famille d’Abraham qui Ă©tait liĂ© par un esprit de mensonge, jusqu’à la troisiĂšme gĂ©nĂ©ration —>Abraham a menti que Sarah Ă©tait sa sƓur GenĂšse 20 ; 2-5 —>Isaac le fils d’Abraham a menti que Rebecca Ă©tait sa sƓur GenĂšse 26 ; 7 —>Jacob a usĂ© de mensonge pour usurper la bĂ©nĂ©diction de son frĂšre GenĂšse 27 ; 20-23 Pour cette famille le mensonge Ă©tait une plaie qui se propageait de pĂšre en fils et nous remarquons que les mĂȘmes problĂšmes d’Abraham ont Ă©tĂ© transmis Ă  son fils Isaac. Ce lien influençait aussi la vie de Jacob, mais c’est Ă  partir de lui que Dieu Ă  dĂ©cider de dĂ©livrer cette famille .C’est pourquoi il a changĂ© le nom de Jacob en IsraĂ«l pour marquer un nouveau dĂ©part. Il y aussi la famille de David qui Ă©tait influencĂ©e par l’espritl’immoralitĂ© sexuelle —>David le pĂšre commis l’adultĂšre avec la femme d’Urie 2 sam 11 ; 2-4 —>Son fils Amnon a commis l’inceste avec sa demi-sƓur 2 sam 13 ; 10-14 —>Absalom fils de David a couchĂ© avec les femmes de son pĂšre 2 sam 16 ; 22 —>Salomon dans sa vieillesse a eu le cƓur dĂ©tournĂ© de Dieu Ă  cause des femmes 1rois11 ; 1-7 En voyant ces deux familles, on comprend que si ce n’était l’intervention de Dieu, elles Ă©taient soumises Ă  des forces invisibles les esprits de familles qui se chargeaient de transmettre les malĂ©dictions du pĂšre au fils. II- Les origines des esprits de familles Chaque famille a un passĂ©, un arriĂšre plan qui peut ĂȘtre dĂ©finit comme le fondement de celle-ci. C’est le socle sur lequel est bĂąti son prĂ©sent et son futur. Mais il est important de savoir que tout ce qui nous arrive en bien ou en mal a une origine antĂ©rieure Ă  notre vie actuelle. Ainsi les esprits de famille dont il est question sont issus —>Des diffĂ©rentes adorations et alliances que nos familles ont contractĂ©es avec eux. En le faisant, nous nous sommes mis sous leur protection et avons mis Ă  leur disposition tous nos biens et richesses afin de les servir et les honorer EsaĂŻe26 ; 13, c’est pourquoi, ils nous rĂ©clament aujourd’hui pour nous dĂ©truire Luc 22 ; 31-32 —>Les esprits de familles sont souvent les messagers des destructeurs sorciers de nos familles , pour nous empĂȘcher de suivre le chemin que Dieu a tracĂ© pour nous, mais aussi pour nous obliger Ă  revenir en arriĂšre afin de les adorer. La Bible nous Ă©claire en ce sens par l’exemple de Pharaon qui lorsqu’il s’est rendu compte qu’il n’y aurait plus d’esclaves pour construire son Pays et que les Juifs Ă©taient sortis pour adorer leur Dieu, a dĂ©cidĂ© de les ramener de forces Exode14 ; 5-8 Ă  son service. De mĂȘme il existe dans nos familles des esprits qui tiraient profit de notre ignorance en nous soumettant Ă  leurs Ɠuvres. Certaines mĂ©chantes personnes de nos familles qui veulent nous empĂȘcher de vivre heureux et nous maintenir dans la malĂ©diction les envoient dĂ©truire nos vies afin de nous obliger Ă  revenir Ă  la adoration de nos ancĂȘtres. Mais celui qui est en nous est plus fort et s’oppose Ă  eux JÉSUS III- Comment opĂšrent-ils ? Les esprits de familles agissent de maniĂšre trĂšs subtile Ă  travers —>Les paroles nĂ©gatives —>Les pensĂ©es mĂ©chantes —>Les divisions et querelles —>L’ignorance de nos parents Les paroles nĂ©gatives Nos paroles sont de puissants vecteurs de bĂ©nĂ©dictions et de malĂ©dictions .Sachons donc en faire usage, car les paroles nĂ©gatives donnent droit et pouvoir aux esprits de familles d’opĂ©rer dans nos vies, surtout quand elles Ă©manent de nos parents pĂšre, mĂšre. Lorsqu’un pĂšre, dans sa colĂšre dit Ă  son fils » tu seras toujours bon Ă  rien , il vient sans le savoir de donner droit Ă  un esprit de honte de suivre la vie celui-ci. OĂč qu’il aille et quoi qu’il fasse cet enfant se sentira inutile, voir rejetĂ©, car il sera combattu par cet esprit Ă  qui son pĂšre Ă  » donnĂ© la mission de le combattre . Les pensĂ©es mĂ©chantes En tant qu’Hommes, nous sommes aussi esprit et nous travaillons souvent avec notre esprit, nos pensĂ©es. Cet Ă  quoi nous pensons fortement peut arriver. C’est pourquoi la Bible nous dit de veiller sur nos pensĂ©es car c’est de lĂ  que viennent les sources de la vie Prov 4 ; 23.Lorsque nous avons des pensĂ©es nĂ©gatives contres nos frĂšres ou nos enfants, nous sommes en train de crĂ©er autour d’eux une atmosphĂšre favorable aux Ɠuvres des esprits de familles. C’est pour cela que la jalousie entre frĂšres dĂ©truit plus vite que les armes Ă  feu. Quand je pense du bien de mon frĂšre, de ma mĂšre, de mon pĂšre, c’est comme une priĂšre que je fais monter Ă  Dieu en sa faveur, par contre quand j’ai en mon cƓur le dĂ©sir de le voir Ă©chouer, j’invite un esprit d’échec Ă  agir dans sa vie. Les esprits de familles agissent trĂšs souvent Ă  travers les humeurs, les caractĂšres des membres de notre famille. La division, les querelles Dans une famille oĂč il y a l’amour, la paix et l’entente, lĂ  ce se trouve l’Esprit de Dieu et les esprits de famille ne peuvent agir convenablement. Ils ont besoin d’un total climat de confusion et division pour mieux s’infiltrer et rĂ©gner. C’est eux qui sont Ă  la base des haines et de la jalousie dans nos familles. Ils choisissent pour cela des personnes dont le cƓur y est naturellement disposĂ©. Veillons sur les pensĂ©es de nos cƓurs. L’ignorance de nos parents L’eternel dit » faute de connaissance, mon peuple pĂ©rit . L’ignorance est comme un grand voile noir qui couvre ceux qui en sont esclaves. Etre ignorant dans un domaine donnĂ© vous expose aux escroqueries et piĂšges relatifs Ă  ce domaine. Si je suis ignorant de tout ce qui est relatif au droit, je suis exposĂ© aux tromperies de certains avocats vĂ©reux qui sont capables d’exploiter mon ignorance pour me dĂ©pouiller de mes biens. De mĂȘme certains de nos ancĂȘtres croyant nous mettre Ă  l’abri en adorant les esprits dĂ©moniaques, ont sans le savoir, vendu la libertĂ© de leurs descendants Ă  des esprits qui aujourd’hui tiennent plusieurs de nos richesses. Dieu soit louer car par la connaissance de son fils JESUS, nous avons la victoire et la puissance nĂ©cessaire pour rĂ©clamer notre hĂ©ritage volĂ©. IV-Comment combattre les esprits de famille ? Il est important de comprendre que CHRIST nous a donnĂ© la victoire sur les esprits et qu’aucune autoritĂ© dĂ©moniaque ne peut rĂ©sister en face de son Nom. Mais malheureusement, il arrive parfois que les chrĂ©tiens ne savent contrĂŽler ou manipuler cette puissance qui leur Ă  Ă©tĂ© confĂ©rĂ©e pour glorifier Dieu. Nous devons aussi savoir que sans la Puissance et la Force de l’Eternel, nous serons toujours des victimes pour le diable, malgrĂ© notre amour pour Dieu et notre zĂšle. C’est donc une obligation pour nous d’ĂȘtre puissant » ton Dieu ordonne que tu soit puissant Psaume 68 ;29/ 2timothe 1 ;7.Les chrĂ©tiens doivent se rendre compte, qu’ils le veuillent ou pas, que le combat spirituel est une rĂ©alitĂ©Eph. 6 ;12 et que le projet de satan est de les dĂ©truireJn 10 ;10/ 1 Pierre 5 ;8 d’oĂč l’importance de veiller et lui rĂ©sister 1Pierre 5 ;9/jacques4 ;7 par la foi et la priĂšre. Comme dans le livre de GenĂšse 3, satan n’a eu de pouvoir sur la terre que parce que Adam le lui a donnĂ©, car c’est lui que Dieu avait Ă©tablit pour gouverner la terre. Mais, par sa ruse, satan, lui a volĂ© ce commandement et cette domination. Par la dĂ©sobĂ©issance d’un seul, l’humanitĂ© entiĂšre Ă  perdu LA GLOIRE qu’Elohim lui a donnĂ©, mais celui-ci dans amour infini a voulu que par l’obĂ©issance d’un autre hommele dernier Adam, JESUS elle retrouve sa place et son identitĂ© originelle. C’est ce qui est arrivĂ©e Ă  nos ancĂȘtres qui par ignorance ont vendues la libertĂ© et le bonheur de leurs enfants Ă  des dĂ©mons, en les adorant. Ainsi, nous avons perdu la santĂ©, le mariage, la prospĂ©ritĂ©, le succĂšs, etc.., que Dieu accorde Ă  chaque famille pour une vie Ă©panouie. Notre Seigneur est un Dieu de restauration, c’est pourquoi Il a suscitĂ© quelqu’un pour libĂ©rer ta famille ; TOI ! Puisque c’est un membre de ta famille qui vendu la libertĂ© de celle-ci aux esprits, qui en sont devenus les » maĂźtres , c’est donc un autre membre de cette famille qui peux les dĂ©pouiller de leur autoritĂ© TOI ! Chaque chrĂ©tien doit prendre conscience de la mission que Dieu lui a confiĂ©e pour sa famille, car il a Ă©tĂ© Ă©clairĂ© et Ă©quipĂ©e pour la libĂ©rer de l’esclavage. Tout comme Dieu s’est approchĂ© de Jacob pour libĂ©rer les gĂ©nĂ©rations aprĂšs lui du mensonge qui liait sa famille, ainsi Il s’approche de nous pour libĂ©rer nos familles, de l’échec, de la frustration, du cĂ©libat, des maladies incurables, qui semblent les avoir rĂ©duits au silence et Ă  l’impuissance. Dieu sait que nous ne pouvons pas y arriver par nos forces, c’est pourquoi, Il nous propose son aide, d’oĂč l’importance de bien Le suivre et Lui obĂ©ir, car IL nous donne les stratĂ©gies pour triompher de nos ennemis. C’est un processus qui nĂ©cessite la patience, la persĂ©vĂ©rance et qui dĂ©pend du timing du Seigneur. Une guerre bien prĂ©parer est synonyme de victoire, car dans le combat que nous menons, notre victoire dĂ©pend Ă  la fois de la connaissance que nous avons de Dieu, de celle que nous avons de l’adversaire. Je voudrais avec vous Ă©taler certaines de ces Ă©tapes qui mĂšnent Ă  la victoire. 1 Se soumettre Ă  Dieu Jacques 4 ; 7==== INTIMITE AVEC DIEU Cela signifie ĂȘtre en parfaite communion avec Dieu dans la priĂšre, le jeĂ»ne et l’obĂ©issance Ă  ses prĂ©ceptes. Se soumettre Ă  Dieu signifie, quitter sous la couverture de satan, car sachons que notre dĂ©sobĂ©issance aux lois du Seigneur nous met directement dans le camp de satan » car celui qui pĂšche est du diable . Sans l’Esprit de Dieu, nous ne pouvons rien en face des dĂ©mons .Nous tirons notre force de la relation avec Lui, donc quand nous nous Ă©loignons de LUI, nous devenons de plus en plus faibles et exposĂ©s aux attaques du destructeur Jn 10 ; 10 2 Identifier l’adversaire Jn 8 ; 32 ==== REVELATION Comme un bon soldat qui tire dans le vide ou un bon boxeur qui donne des poings dans l’eau, tels sont les chrĂ©tiens qui mĂšnent le combat spirituel sans orientation prĂ©cise. MĂȘme s’il est vrai que nous parlons d’esprits de famille, toutes les familles ne pas forcement influencĂ©es par les mĂȘmes rĂ©alitĂ©s. Dans chacune d’elle, il y a bien sĂ»r une multitude d’esprits agissant, mais nous devons dĂ©couvrir Ă  quel type d’esprit notre famille semble ĂȘtre soumise. C’est Ă  ce niveau que Dieu nous aide Ă  travers LA REVELATION. Il est important de savoir ce qu’on combat pour Ă©viter de gaspiller nos forces inutilement. Dans une famille oĂč la mort prĂ©coce rĂšgne de pĂšre en fils, vous serez en face d’un esprit de mort, Dans une autre oĂč le cĂ©libat, les maris femmes de nuits, les divorces rĂ©pĂ©tĂ©s, la polygamie etc
. rĂšgnent, vous serez en face d’un esprit des eaux qui ne veut pas que le mariage soit honorer dans cette lignĂ©e. Ils sont frappĂ©s de ces malĂ©dictions car ils ont une alliance qui les lie Ă  l’esprit des eaux la sirĂšne des eaux. Vous verrez, par exemple un autre groupe de frĂšres parmi lesquels la colĂšre excessive semble ĂȘtre un dĂ©nominateur commun. C’est d’un esprit guerrier. Ils ont fait une alliance pour que cet esprit soit leur aide dans les guerres et les combats. Ils ont voulu une puissance dĂ©moniaque pour dominer leur ennemi par une force surnaturelle. 3 RĂ©sister Ă  l’ennemi et il fuira Eph. 6 ; 12/ 2cor 10 ; 4 === COMBAT SPIRITUEL AprĂšs l’étape de l’intimitĂ© avec Dieu et de l’identification de l’adversaire, je pense que le Combat spirituel est trĂšs important car il est dĂ©cisif dans l’acquisition de nos richesses volĂ©es. Quelqu’un m’a dit un jour » la libertĂ© ne se donne pas, elle s’arrache . Cela m’a permis de comprendre qu’il est utopique de croire que satan relĂąchera votre vie ou vos bĂ©nĂ©dictions, seulement parce que vous pleurez ou que vous lui faite pitiĂ©. Sachez bien que satan ne sera jamais fatiguĂ© de vous exploiter ou de vous avilir. Croyez-vous que Pharaon, aprĂšs avoir exploitĂ© IsraĂ«l pendant 430 ans Ă©tait fatiguĂ© de le faire ? Sinon pourquoi l’aurait-il poursuivit dans le dĂ©sert ? De mĂȘme, tant que satan et ses dĂ©mons n’ont pas encore rencontrĂ©s une violence qui les met en dĂ©route, ils continueront Ă  vous agacer, espĂ©rant vous rĂ©duire Ă  nouveau Ă  l’esclavage duquel Christ vous Ă  racheter. à‡a suffit, il faut que ça change ! » A la guerre comme Ă  la guerre , vaillant hĂ©ros. Dieu ne vous demanderait pas de rĂ©sister Ă  satan, s’Il ne vous avait pas dotĂ© des capacitĂ©s pour le faire car les armes avec lesquels nous combattons, ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes par la vertu de Dieu, pour renverser les forteresses 2cor10 ; 4. Il est temps que des DAVID, ou des GEDEON se lĂšvent pour relever l’image de nos familles qui ploient sous le gouvernement des esprits que j’ai appelĂ© esprits de famille. Leur prĂ©sence Ă  dĂ©truits et dĂ©chirĂ©e plusieurs FOYERS, des vies sont endommagĂ©es par l’échec, la frustration, le cĂ©libat et autre pendant que la Solution se trouve dans le combat et l’intercession en faveur de nos familles. Dieu cherche un homme qui se tienne Ă  la brĂšche EzĂ©chiel 22 ; 30 et qu’Il Ă©quipera de sa Force et de sa Puissance pour rĂ©sister Ă  l’ennemi afin qu’il fui. Qui osera affronter ces philistins qui troublent notre famille ? Page load link
ï»żPendantun dĂ©jeuner avec sa belle famille, un skech issu des "Very Bad Blagues" du Palmashow.Retrouve les vidĂ©os de toutes les sĂ©ries du Palmashow:- Les Ă©pis
Lorsque nous Ă©pousons un frĂšre, nous Ă©pousons Ă©galement sa famille. Au dĂ©part, il faut s’apprivoiser, surtout avec notre belle-maman. Dans certaines familles, les relations se passeront bien dĂšs le dĂ©but, mais ce n’est pas le cas pour tout le monde. Se faire une place n’est pas chose facile mais avec l’aide d’Allah, tout est possible. Nous savons que le fait d’entretenir les liens de parentĂ© est trĂšs important dans notre religion. Mais qu’en est-il des droits de la belle-mĂšre en islam ? Question Tout d’abord, vraiment, nous vous aimons pour l’amour d’Allah, Ô Cheikh. La question, qu’Allah vous rĂ©compense en bien Est-ce que la mĂšre du mari a des droits sur sa femme ? RĂ©ponse Non ! La mĂšre du mari n’a pas de droit sur sa belle fille mais cela fait parti de la bienveillance مŰčŰ±ÙˆÙ, de la gĂ©nĂ©rositĂ© Ű„Ű­ŰłŰ§Ù† et cela provoquera l’amour de son mari de prendre soin de ses intĂ©rĂȘts et de lui ĂȘtre utile dans les affaires faciles. Et quand vient le matin, elle l’accueille avec une parole comme bonjour Ô unetelle ! Ou mĂšre d’un tel, ou ma tante. C’est une bonne chose. Quant au fait que ce soit une obligation pour elle, alors non. Ceci car vivre avec eux d’une maniĂšre honorable est entre le mari et la femme. DĂ©sormais, nous savons que les droits de la belle-mĂšre en islam n’existent pas. Mais la bienveillance et la compassion sont des caractĂ©ristiques dont nous devons faire preuve lors de nos Ă©changes avec la mĂšre de notre Ă©poux. MalgrĂ© de possibles diffĂ©rences d’éducation et de culture, prendre soin de notre famille et de la famille de notre Ă©poux est une chose essentielle. Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine – Ű§Ù„ŰŽÙŠŰź Ù…Ű­Ù…ŰŻ ŰšÙ† Ű”Ű§Ù„Ű­ Ű§Ù„ŰčŰ«ÙŠÙ…ÙŠÙ† Source la science lĂ©gifĂ©rĂ©e, catĂ©gorie famille
Jepense que couper les ponts est nécessaire pas forcément pour mon couple, mais pour moi. Ils ne m'ont jamais accepté tout simplement car ma belle mÚre et ses 3 filles se pensent supérieures à tout le monde et je pense qu'elles sont jalouses de la

Respecter le pacte le serment avec Allah soubhaanahou wa ta’aalaChers croyants, Allah dit dans le Saint Coran {Et remplissez votre engagement envers Allah. VoilĂ  ce qu'Il vous enjoint. Peut-ĂȘtre vous rappellerez-vous}. Sourate 6 al an’aam-les bestiaux, verset musulmans, ces versets sont la dĂ©claration d’Allah soubhaanahou wa ta’aala pour tous ses serviteurs. Cette dĂ©claration d’Allah soubhaanahou wa ta’aala concerne le respect du pacte des gens envers leur Seigneur. Et le pacte reprĂ©sente une parole donnĂ©e par tous les musulmans et toutes les musulmanes dans tous les lieux et Ă  chaque instant. Allah dit dans le Coran {Et ne vendez pas Ă  vil prix le pacte d'Allah. Ce qui se trouve auprĂšs d'Allah est meilleur pour vous, si vous saviez ! }. Sourate 16 annahl-les abeilles, verset ne troquez pas le serment d’Allah contre les plaisirs de la vie d’ici-bas. En effet, cette vie est insignifiante par rapport Ă  ce que Allah rĂ©serve Ă  celui qui agit d’une bonne façon et qui est fidĂšle au pacte avec Allah soubhaanahou wa ta’aala.Et Allah dit dans le Coran {Respectez vos engagements car on vous en demandera certainement compte}. Sourate 17 al issra-le voyage nocturne, verset verset signifie qu’Allah soubhaanahou wa ta’aalaimpose Ă  ses serviteur d’ĂȘtre fidĂšle aux serments et de respecter leursengagements. Donc aujourd’hui, nous allons expliquer ce que signifie lerespect du serment des gens envers Allah soubhaanahou wa ta’aala. Chers croyants, quel est le pacte ou le serment que les gens ont fait avec Allah soubhaanahou wa ta’aala ? Et bien le serment avec Allah c’est une parole que tous les musulmans prononcent, c’est Ashahaada laa ilaaha illallah Mouhammadou-r-rassouloullah ». Et le serment est aussi tout ce qu’implique Ashahaada comme paroles et comme actes. L’imam Ibn Abbass radiyallahou anhouma a dit tout ce qui est halaal licite, haraamillicite, et tout ce qui obligatoire dans le Coran est un serment du musulman envers Allah soubhaanahou wa ta’aala ».Et je vous rappelle chers croyants, que le serment du musulman se retrouve dans toute sa vie. En effet, le musulman rentre dans l’islam avec la parole de l’unicitĂ©, avec laa ilaaha illallah Mouhammadou-r-rassouloullah, et il sort de la vie avec la parole de l’unicitĂ©. Et enfin, on l’interroge dans la tombe la parole de l’unicitĂ©. En effet, il est rapportĂ© dans un hadith que le prophĂšte sallallahou alayhi wa -s-sallam [color=black]a dit Celui dont les derniĂšres paroles ont Ă©tĂ© laa ilaaha illallah», entrera au Paradis [color44c5=black44c5]». Hadith rapportĂ© par les imams Abou Dawouud et Al Haakim, et authentifiĂ© par Cheikh al Albanny rahimahoum-Allah.Donc chers croyants, c’est cette parole le serment entre nous et Allah soubhaanahou wa ta’aala. Et Ashahaada est le serment qui va crĂ©er en pratique le lien entre le serviteur et Allah soubhaanahou wa ta’aala.Le messager d’Allah sallallahou alayhi wa -s-sallam nous donne un exemple d’implication de ce serment lorsqu’il dit Leseul pacte qu'il y a entre nous et eux les MĂ©crĂ©ants est la pratiquede la priĂšre. Celui qui l'abandonne est bel et bien tombĂ© dans lamĂ©crĂ©ance ». Hadith authentique rapportĂ© par l’imam ceux qui ne prient pas auront rompu le serment qu’ils ont fait Ă  Allah soubhaanahou wa ta’aala, car ils n’auront pas appliquĂ© leur serment dans leurs croyants, Allah avertit justement contre ceux qui ne respecte pas le pacte qu’ils ont fait Ă  Allah soubhaanahou wa ta’aala. En effet, Allah dit {ceux qui violent leur pacte avec ALLAH aprĂšs l'avoir engagĂ©, et rompent ce qu'Allah a commandĂ© d'unir et commettent le dĂ©sordre sur terre, auront la malĂ©diction et la mauvaise demeure}. Sourate 13 Arra’D-le tonnerre, verset ce qui attend les misĂ©rables qui font le contraire de ce que lescroyants accomplissent. Ils auront la malĂ©diction sur eux c'est-Ă -direqu’ils seront bannis de la misĂ©ricorde d’Allah. Et ils iront dans lamauvaise demeure, c'est-Ă -dire dans jahannam l’enfer et tout ce qu’elle contient de chĂątiment et de frĂšres et sƓurs dans l’islam, le pacte entre nous et Allah soubhaanahou wa ta’aala implique notre engagement dans l’adoration d’Allah soubhaanahou wa ta’aala et dans l’obĂ©issance au prophĂšte sallallahou alayhi wa -s-sallam.Le pacte avec Allah soubhaanahou wa ta’aala implique Ă©galement le bon comportement avec ses parents, et les invocations pour eux, aprĂšs la mort. En effet Allah dit dans le Coran {Baisse pour eux l'aile de l'humilitĂ© par misĂ©ricorde et dis Seigneur! Aie-les en Ta clĂ©mence comme ils m'ont Ă©levĂ© enfant»}. Sourate 17 al issra-le voyage nocturne, fin du verset croyants, la transmission de l’islam Ă  nos proches fait aussi parti du pacte avec Allah soubhaanahou wa ta’aala.On peut aussi citer le bon comportement dans les paroles et les actes comme exemple d’application du pacte entre nous et Allah soubhaanahou wa ta’aala.Comme nous l’avons dire les actes d’adoration Ă  Allah soubhaanahou wa ta’aala sont la marque du respect du pacte avec Allah soubhaanahou wa ta’aala, comme le fait d’accomplir la priĂšre et de donner la Zakaat. Allah dit dans le coran que celui qui dĂ©vouent leur vie et leurs biens pour Allah soubhaanahou wa ta’aala, Allah leur promet le Al janna. En effet, Allah dit dans le Coran {Dieu a achetĂ© des Croyants leur vie et leurs richesses en leur promettant le Paradis}. Sourate 9 Attawba-le repentir, verset dans la suite du verset, Allah dit {Et qui est plus fidĂšle qu'Allah Ă  son engagement ? RĂ©jouissez-vous donc de l'Ă©change que vous avez fait Et c'est lĂ  le trĂšs grand succĂšs}.C'est-Ă -dire ceux qui ont accopmlit ce pacte avec Allah, qu’ils se rĂ©jouissent du triomphe grandiose et de la joie croyants, comme les musulmans se prĂ©parent au pĂšlerinage Ă  La Mecque, il est bon de rappeler que l’accomplissement du Hajj est aussi une implication du pacte avec Allah soubhaanahou wa ta’aala.En effet, comme pour l’obligation de l’accomplissement de la priĂšre, lemusulman qui a les moyens physiques et financiers, a l’obligation devisiter la maison sacrĂ©e d’Allah. Car Allah dit dans le Coran {Et c'est un devoir envers Allah pour les gens qui ont les moyens, d'aller faire le pĂšlerinage de la Maison. Et quiconque ne croit pas... Allah Se passe largement des mondes}. Sourate 3 Ali imran-la famille de imra, verset croyants, vous avez donc entendu l’importance du pacte fait Ă  Allah soubhaanahou wa ta’aala. Et Allah nous rĂ©vĂšle la rĂ©compense de celui qui respecte ce pacte lorsqu’il dit soubhaanahou wa ta’aala {Ceuxqui remplissent leur engagement envers Allah et ne violent pas lepacte, qui unissent ce qu'Allah a commandĂ© d'unir, redoutent leurSeigneur et craignent une malheureuse reddition de compte, et quiendurent dans la recherche de l'agrĂ©ment d'Allah , accomplissent laSalat et dĂ©pensent dans le bien, en secret et en public, de ce queNous leur avons attribuĂ©, et repoussent le mal par le bien. A ceux-lĂ ,la bonne demeure finale, les jardins d'Eden, oĂč ils entreront, ainsique tous ceux de leurs ascendants, conjoints et descendants, qui ontĂ©tĂ© de bons croyants. De chaque porte, les Anges entreront auprĂšsd'eux "Paix sur vous, pour ce que vous avez endurĂ© ! " - Comme estbonne votre demeure finale ! "}. Sourate 13 Arra’D-le tonnerre, verset l’endurance ici, c’est la patience contre les tentations et les interdits. Mais quelle belle fin pour celui qui endure et qui respecte le pacte fait avec Allah soubhaanahou wa ta’aala.Qu'Allah nous facilite le respect du pacte fait avec lui soubhaanahou wa ta’aala. wa salaatou wa s- salamou ala rassouli-llah, wal hamdu-li-llahi rabbi l-alaamin.

LeProphĂšte Muhammad a dit : « Celui qui rompt les liens de parentĂ© n’entrera pas au Paradis. » En Islam, maintenir les liens de parentĂ© entre les membres d’une mĂȘme famille awayfrom bed and its trendy neighborhoods and perspectives on les liens empiriques du. And losses and professional group structure that faced with an iconic figure contrariée, les Lespetits Signes de la fin des temps. Il sera de plus en plus difficile de pratiquer l'islam. Le ProphĂšte (Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه و ŰłÙ„Ù…) dit en ce sens que, viendra un temps oĂč la condition de celui qui voudra rester ferme sur sa religion sera comparable Ă  celle d'un homme qui tient une braise dans la paume de sa main. (At-Tirmidhi) .
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