Jene dirai rien Black M Album Les yeux plus gros que le monde Refrain â Black M Tâaimes te faire belle, oui, tâaimes briller la night Tâaimes les Ă©loges, tâaimes quand les hommes te remarquent Tâaimes que lâon pense haut et fort que tâes la plus Oh ! Je ne dirai rien Tâaimes te faire belle, oui, tâaimes briller la night
Histoire Par Makandal Speaks 23 fĂ©vrier 2018 Pour ne rien manquer de l'actualitĂ©, inscrivez-vous Ă la newsletter depuis ce lien Recevez du contenu exclusif, de l'actualitĂ©, des codes promos Nofi Store ainsi que notre actualitĂ© Ă©venementielle chaque week-end ! Le discours âIâve Been to the Mountaintopâ âJe suis allĂ© jusquâau sommet de la montagneâ fut prononcĂ© par Martin Luther King le 3 avril 1968 Ă Memphis. La figure emblĂ©matique du Mouvement des Droits Civiques sâĂ©tait rendu dans le Tennessee afin de soutenir la grĂšve dâun syndicat dâouvriers Noirs. Ce discours fut lâultime discours du pasteur baptiste afro-amĂ©ricain. Le lendemain, il fut assassinĂ© sur le balcon du Lorraine Motel. âIâve Been to the Mountaintopâ avait quelque chose de prĂ©monitoire car le Dr King y Ă©voquait lui-mĂȘme sa possible mort imminente. âVoyez-vous, si je me trouvais au dĂ©but des temps avec la possibilitĂ© dâavoir une vue gĂ©nĂ©rale panoramique sur toute lâhistoire du genre humain jusquâĂ nos jours, et si le Tout-Puissant me demandait Martin Luther King, Ă quelle Ă©poque veux-tu vivre? », je mâen irais mentalement en Ăgypte et je verrais le peuple de Dieu entamer sa marche magnifique pour sâĂ©vader des sombres donjons dâĂgypte Ă travers la mer Rouge, et franchir le dĂ©sert vers la Terre promise. Mais en dĂ©pit de sa magnificence, je ne mây arrĂȘterais pas. Je poursuivrais ma route jusquâen GrĂšce et transporterais mon esprit sur le mont Olympe. Et je verrais Platon, Aristote, Socrate, Euripide et Aristophane assemblĂ©s autour du ParthĂ©non, en train de discuter des grandes et Ă©ternelles questions que pose la rĂ©alitĂ©. Mais je ne m y arrĂȘterais pas. Je poursuivrais ma route jusquâaux beaux jours de lâEmpire romain. Jây verrais les Ă©vĂ©nements survenus sous de grands chefs et de grands empereurs. Mais je ne mây arrĂȘterais pas. Je parviendrais mĂȘme jusquâaux temps de la Renaissance et admirerais rapidement tout ce que la Renaissance a apportĂ© Ă la vie culturelle et esthĂ©tique de lâhomme. Mais je ne mây arrĂȘterais pas. Jâirais mĂȘme lĂ oĂč vivait celui dont je porte le nom, et je verrais Martin Luther clouer ses quatre-vingt-quinze thĂšses sur la porte de lâĂ©glise de Wittenberg. Mais je ne mây arrĂȘterais pas. Je parviendrais mĂȘme Ă lâannĂ©e 1863 et observerais un prĂ©sident hĂ©sitant nommĂ© Abraham Lincoln se rĂ©soudre finalement Ă signer la proclamation dâĂ©mancipation. Mais je ne mây arrĂȘterais pas. Je parviendrais mĂȘme au dĂ©but des annĂ©es 30 et verrais un homme se colleter avec les problĂšmes que pose la banqueroute de son pays et crier Nous nâavons rien Ă craindre que la crainte. » Mais je ne mây arrĂȘterais pas. Bizarrement, je me tournerais vers le Tout-Puissant et lui dirais Si Tu mâaccordes de vivre juste quelques annĂ©es dans la seconde moitiĂ© du XXĂš siĂšcle, je serais heureux. » Câest lĂ une demande bizarre, car le monde est sens dessus dessous. Notre nation est malade. Le pays est en proie Ă des troubles. La confusion rĂšgne partout. Câest lĂ une demande bizarre. Mais dâune façon ou dâune autre, vous ne voyez les Ă©toiles que sâil fait assez noir pour cela. Et je vois Dieu Ă lâĆuvre, en cette pĂ©riode du XXĂš siĂšcle. Quelque chose est en train dâarriver Ă notre monde. Les masses populaires se dressent. Et partout oĂč elles sâassemblent aujourdâhui â que ce soit Ă Johannesburg, en Afrique du Sud, Ă Nairobi, au Kenya, Ă Accra, au Ghana, dans la ville de New York, Ă Atlanta, en GĂ©orgie, Ă Jackson, au Mississippi, ou Ă Memphis, dans le Tennessee â le cri est toujours le mĂȘme Nous voulons ĂȘtre libres. » Et une autre raison pour laquelle je suis heureux de vivre Ă notre Ă©poque, câest que nous nous trouvons, par force, Ă un point oĂč il faudra nous colleter avec les problĂšmes que les hommes ont tentĂ© dâempoigner pendant toute leur histoire, sans que lâurgence soit telle quâils sây trouvent forcĂ©s. Mais il y va maintenant de notre survie. Les hommes depuis des annĂ©es dĂ©jĂ parlent de la guerre et de la paix. DĂ©sormais, ils ne peuvent plus se contenter dâen parler; ils nâont plus le choix entre la violence et la non-violence en ce monde; câest la non-violence ou la non-existence. VoilĂ oĂč nous en sommes aujourdâhui. Il en va de mĂȘme pour ce qui concerne la rĂ©volution en faveur des droits de lâhomme si rien nâest fait de toute urgence dans le monde entier pour sortir les peuples de couleur de leurs longues annĂ©es de pauvretĂ©, des longues annĂ©es pendant lesquelles ils ont Ă©tĂ© maltraitĂ©s et laissĂ©s Ă lâabandon, câest le monde entier qui ira Ă sa perte. Aussi suis-je heureux que Dieu mâait permis de vivre Ă notre Ă©poque pour voir ce qui sây passe. Et je suis heureux quâil mâait accordĂ© de me trouver aujourdâhui Ă Memphis. Je peux me rappeler, je peux me rappeler le temps oĂč les Noirs se contentaient de tourner en rond, comme lâa dit si souvent Ralph, se grattant lĂ oĂč ça ne les dĂ©mangeait pas, riant quand on ne les chatouillait pas. Mais ce temps est entiĂšrement rĂ©volu. Nous parlons sĂ©rieusement dĂ©sormais et nous sommes dĂ©terminĂ©s Ă obtenir notre juste place dans ce monde du Bon Dieu. Et câest lĂ tout ce dont il sâagit. Nous ne sommes engagĂ©s dans aucune protestation nĂ©gative, dans aucune discussion nĂ©gative vis-Ă -vis de personne. Nous disons que nous sommes dĂ©terminĂ©s Ă ĂȘtre des hommes. Nous sommes dĂ©terminĂ©s Ă ĂȘtre des personnes. Nous affirmons, nous affirmons que nous sommes des enfants du Bon Dieu. Et si nous sommes des enfants du Bon Dieu, nous nâavons pas Ă vivre comme on veut nous forcer Ă vivre. Quâest-ce que cela signifie en cette importante pĂ©riode de lâHistoire? Cela signifie quâil nous faut rester ensemble. Il nous faut rester ensemble et maintenir notre unitĂ©. Vous savez, chaque fois que le Pharaon voulait prolonger le temps de lâesclavage en Ăgypte, il utilisait sa recette favorite pour y parvenir. Laquelle? Dresser les esclaves les uns contre les autres. Mais quand les esclaves sont unis, il se passe quelque chose Ă la cour du Pharaon, et celui-ci ne peut les maintenir en esclavage. Quand les esclaves sâunissent, câest le commencement de la fin de lâesclavage. Maintenons notre unitĂ©. Nous ne nous laisserons pas arrĂȘter par des matraques. Notre mouvement de non-violents est passĂ© maĂźtre dans lâart de dĂ©sarmer la police. Celle-ci ne sait plus que faire. Je lâai vu bien souvent. Je me rappelle quâĂ Birmingham, dans lâAlabama, au cours du grandiose combat que nous y avons livrĂ©, nous sortions chaque jour de lâĂ©glise baptiste de la 16Ăš rue, nous sortions par centaines. Et Connor-le-Taureau avait donnĂ© lâordre de lancer les chiens sur nous, et on avait amenĂ© les chiens. Mais nous sommes simplement passĂ©s devant les chiens en chantant Jâvais laisser personne me faire rebrousser chemin.» Et le lendemain Connor-le-Taureau a dit Branchez les lances dâincendie. » Et comme je vous lâai dit lâautre soir, Connor-leTaureau ne connaissait pas lâHistoire. Il connaissait des lois physiques qui, dâune façon ou dâune autre, ne sâappliquaient pas Ă la transphysique que nous connaissions. Et le fait est quâil existe un feu dont aucune eau ne peut avoir raison. Et nous sommes passĂ©s devant les lances dâincendie. Nous avions tous connu lâeau. Les baptistes et certains de ceux qui Ă©taient parmi nous avaient connu lâimmersion du baptĂȘme; les mĂ©thodistes et dâautres avaient Ă©tĂ© baptisĂ©s par aspersion; tous nous connaissions lâeau. Cela ne nous a pas arrĂȘtĂ©s. Et nous sommes passĂ©s devant les chiens, et nous les avons regardĂ©s et nous sommes passĂ©s devant les lances dâincendie, et nous les avons regardĂ©es, et nous nous sommes contentĂ©s de continuer Ă chanter Au-dessus de ma tĂȘte, je vois planer la libertĂ©. » Et ensuite, nous avons Ă©tĂ© jetĂ©s dans les paniers Ă salade de la police, oĂč nous Ă©tions parfois serrĂ©s comme des sardines en boĂźte. Et on nous y entassait, et le vieux Connor disait Emmenez -les»; et on nous emmenait, mais nous montions dans les paniers Ă salade en chantant Nous lâemporterons ». Et de temps Ă autre, nous nous retrouvions en prison et nous pouvions voir que les gardiens, en nous regardant Ă travers les judas, Ă©taient touchĂ©s par nos priĂšres, Ă©mus par nos paroles et nos hymnes. Et il y avait lĂ une puissance Ă laquelle Connor-le-Taureau ne pouvait se mesurer et câest ainsi que nous avons transformĂ© notre Taureau en bĆuf et que nous avons gagnĂ© la bataille de Birmingham. Nous devons nous donner Ă ce combat jusquâau bout. Rien ne serait plus dĂ©sastreux que de nous arrĂȘter en chemin, Ă Memphis. Nous devons en finir. Quand nous aurons notre manifestation, il faut que vous y participiez. MĂȘme si cela signifie que vous devez planter lĂ votre travail, mĂȘme si cela signifie que vous devez sĂ©cher lâĂ©cole, soyez prĂ©sents. Pensez Ă vos frĂšres. Vous pouvez ne pas faire grĂšve. Mais ou bien nous progresserons tous ensemble, ou bien nous coulerons tous ensemble. Un jour, un homme vint Ă JĂ©sus,. il voulait soulever certaines questions sur des sujets capitaux dans la vie. A lâoccasion, il voulait duper JĂ©sus et lui montrer quâil en savait plus long que JĂ©sus lui-mĂȘme, et ainsi le plonger dans la confusion. Eh bien, lâaffaire aurait pu tourner au dĂ©bat philosophique ou thĂ©ologique. Mais JĂ©sus a ramenĂ© la question sur la terre, et il lâa situĂ©e en un passage dangereux entre JĂ©rusalem et JĂ©richo. Et il a parlĂ© dâun certain homme qui Ă©tait tombĂ© sur des brigands et avait Ă©tĂ© laissĂ© pour mort. Vous vous rappelez quâun lĂ©vite et un prĂȘtre sont passĂ©s de lâautre cĂŽtĂ© de la route. Et il ne se sont pas arrĂȘtĂ©s pour lui venir en aide. Puis un homme dâune autre race est passĂ© par lĂ . Et il est descendu de sa monture et ne sâest pas contentĂ© de laisser Ă un autre le soin dâexercer sa pitiĂ©. Il a administrĂ© les premiers secours et aidĂ© celui qui en avait besoin. Et JĂ©sus de conclure câest lui qui a fait preuve de bontĂ©, câest lui qui a fait preuve de grandeur, car il a Ă©tĂ© capable de projeter son moi» sur un toi », et de se soucier de son frĂšre. Vous savez, nous avons fait un grand effort dâimagination pour chercher Ă comprendre pourquoi le prĂȘtre et le lĂ©vite ne se sont pas arrĂȘtĂ©s. Parfois on dit quâils Ă©taient pressĂ©s de se rendre Ă quelque rencontre religieuse â quelque assemblĂ©e ecclĂ©siastique â et quâil leur fallait poursuivre leur route vers JĂ©rusalem pour ne pas arriver en retard Ă leur rĂ©union. Dâautres fois, on allĂšgue quâil existait une prescription selon laquelle celui qui va cĂ©lĂ©brer une cĂ©rĂ©monie religieuse ne doit toucher aucun corps humain pendant les vingt-quatre heures qui prĂ©cĂšdent la cĂ©rĂ©monie. Et de temps Ă autre, on commence Ă se demander si, peut-ĂȘtre, ils nâallaient pas Ă JĂ©rusalem ou Ă JĂ©richo en vue dâorganiser une Association pour amĂ©liorer la sĂ©curitĂ© sur la route de JĂ©richo ». Câest une possibilitĂ©. Peut-ĂȘtre pensaient-ils que mieux valait traiter le mal Ă la racine, plutĂŽt que de se laisser dĂ©tourner de leur effort par un cas individuel. Mais je vous dirai ce que me suggĂšre mon imagination. Il est possible que ces hommes aient pris peur. Voyez-vous, la route de JĂ©richo est une route dangereuse. Je me rappelle la premiĂšre fois oĂč Mrs King et moi sommes allĂ©s Ă JĂ©rusalem. Nous avons louĂ© une voiture pour nous rendre de JĂ©rusalem Ă JĂ©richo. Et aussitĂŽt que nous nous sommes trouvĂ©s sur cette route, jâai dit Ă ma femme Je comprends pourquoi JĂ©sus a utilisĂ© cette parabole.» Câest une route pleine de tournants et de mĂ©andres. Elle est vraiment propice aux embuscades. Vous sortez de JĂ©rusalem qui est Ă quatre cents kilomĂštres, ou plutĂŽt Ă quatre cents mĂštres au-dessus du niveau de la mer. Et au moment dâarriver Ă JĂ©richo, quinze ou vingt minutes plus tard, vous vous trouvez Ă prĂšs de huit cents mĂštres au-dessous du niveau de la mer. Et au moment dâarriver Ă JĂ©richo, quinze ou vingt minutes plus tard, vous vous trouvez Ă prĂšs de huit cents mĂštres au-dessous du niveau de la mer. Câest une route dangereuse. Au temps de JĂ©sus on appelait cet endroit la passe sanglante ». Vous savez, il est possible que le prĂȘtre et le lĂ©vite aient vu cet homme allongĂ© et se soient demandĂ© si les brigands nâĂ©taient pas encore dans les parages. Peut-ĂȘtre mĂȘme ont-ils cru que lâhomme faisait seulement semblant. Quâil feignait dâavoir Ă©tĂ© dĂ©valisĂ© et blessĂ© pour les piĂ©ger sur-le-champ, les tromper pour se saisir dâeux tout soudain et plus aisĂ©ment. Oh oui. Aussi la premiĂšre question que le lĂ©vite avait posĂ©e Ă©tait-elle Si je mâarrĂȘte pour aider cet homme, que va-t-il mâarriver? » Mais le Bon Samaritain Ă©tait alors passĂ©. Et il avait posĂ© la question Ă lâenvers Si je ne mâarrĂȘte pas pour aider cet homme, que va-t-il lui arriver? » Telle est la question qui se pose Ă vous ce soir. Ce nâest pas Si je mâarrĂȘte pour aider les Ă©boueurs, que va-t-il en ĂȘtre de mon travail?» Ce nâest pas Si je mâarrĂȘte pour aider les Ă©boueurs, que va-t-il en ĂȘtre de toutes ces heures que jâai lâhabitude de passer Ă mon bureau de pasteur chaque jour et chaque semaine? » La question nâest pas Si je mâarrĂȘte pour aider cet homme dans le besoin, que va-t-il mâarriver? » Elle est Si je ne mâarrĂȘte pas pour aider les Ă©boueurs, que va-t-il leur arriver? » VoilĂ la question. Dressons-nous ce soir avec plus encore dâempressement. Levons-nous avec une plus grande dĂ©termination. Marchons, en ces jours dĂ©cisifs, en ces jours de dĂ©fi, pour faire de lâAmĂ©rique ce quâelle doit ĂȘtre. Nous avons une chance de faire de lâAmĂ©rique une nation meilleure. Et je veux remercier Dieu, une fois encore, de mâavoir permis dâĂȘtre ici avec vous. Vous savez, il y a plusieurs annĂ©es, jâĂ©tais Ă New York, en train de dĂ©dicacer le premier livre que jâavais Ă©crit. Et pendant que jâĂ©tais assis, en train de dĂ©dicacer des livres, une femme noire, une dĂ©mente, a surgi. La seule question que jâai entendue de sa bouche a Ă©tĂ© Ătes-vous Martin Luther King? » Sans lever les yeux de ce que jâĂ©tais en train dâĂ©crire, jâai rĂ©pondu Oui. » Et la minute dâaprĂšs jâai senti un coup dans la poitrine. Avant mĂȘme de mâen rendre compte, jâavais Ă©tĂ© poignardĂ© par cette dĂ©mente. Jâai Ă©tĂ© rapidement expĂ©diĂ© Ă lâhĂŽpital de Harlem. CâĂ©tait par un sombre aprĂšs-midi de samedi. Et cette lame mâavait traversĂ©. Et les rayons X ont rĂ©vĂ©lĂ© que la pointe de la lame avait frĂŽlĂ© lâaorte, la principale artĂšre. Une fois que celle-ci est perforĂ©e, votre propre sang vous Ă©touffe; câen est fini de vous. Le New York Times du lendemain matin disait que si jâavais Ă©ternuĂ©, je serais mort. Eh bien, quatre jours plus tard environ, aprĂšs lâopĂ©ration, aprĂšs que ma poitrine eut Ă©tĂ© ouverte et que la lame eut Ă©tĂ© extraite, on me permettait dĂ©jĂ de me promener dans une chaise roulante Ă lâintĂ©rieur de lâhĂŽpital. On me permettait de lire une partie du courrier qui me parvenait; de tous les Ătats-Unis et de toutes les parties du monde me parvenaient des lettres pleines de gentillesse. Jâen ai lu un bon nombre, mais il en est une que je nâoublierai jamais. Jâavais reçu des messages du prĂ©sident et du vice-prĂ©sident. Jâai oubliĂ© ce que disaient ces tĂ©lĂ©grammes. Jâavais reçu la visite et une lettre du gouverneur de lâĂtat de New York, mais jâai oubliĂ© ce que disait sa lettre. Mais il y avait une autre lettre qui venait dâune petite fille, dâune jeune fille, une Ă©lĂšve du lycĂ©e de White Plains. Et jâai regardĂ© cette lettre, et je ne lâoublierai jamais. Elle disait seulement Cher pasteur King, je suis en seconde au lycĂ©e de White Plains. » Elle disait Bien que cela ne devrait pas compter, je voudrais mentionner que je suis blanche. lâai appris par le journal le malheur qui vous est arrivĂ© et combien vous souffrez. Et jâai lu que si vous aviez Ă©ternuĂ© vous seriez mort. Et je vous Ă©cris simplement pour vous dire que je suis bien heureuse que vous nâayez pas Ă©ternuĂ©. » Je veux vous dire que je suis heureux, moi aussi, de ne pas avoir Ă©ternuĂ©. Car si jâavais Ă©ternuĂ©, je nâaurais pas Ă©tĂ© lĂ en 1960 quand les Ă©tudiants ont commencĂ© Ă occuper, dans tout le Sud, les comptoirs des lieux de restauration. Et je savais que sâils sâasseyaient devant ces comptoirs, ils nâen Ă©taient pas moins debout, dressĂ©s pour ce quâil y avait de meilleur dans le rĂȘve amĂ©ricain; et je savais quâils ramenaient toute la nation aux grandes sources de la dĂ©mocratie, profondĂ©ment creusĂ©es dans le sol par les pĂšres fondateurs, auteurs de notre DĂ©claration dâindĂ©pendance et de notre Constitution. Si jâavais Ă©ternuĂ©, je ne me serais pas trouvĂ© lĂ en 1962, quand les Noirs dâAlbany, en GĂ©orgie, ont dĂ©cidĂ© de redresser lâĂ©chine. Et chaque fois que des hommes et des femmes redressent lâĂ©chine, ils peuvent aller oĂč ils veulent, car personne ne peut monter sur votre dos tant que vous vous tenez droit. Si Jâavais Ă©ternuĂ©, je ne me serais pas trouvĂ© lĂ en 1963 quand les Noirs de Birmingham, dans lâAlabama, ont soulevĂ© la conscience de la nation et fait adopter le projet de loi sur les droits civiques. Si jâavais Ă©ternuĂ©, je nâaurais pas eu lâoccasion dâessayer, un peu plus tard, la mĂȘme annĂ©e, dâĂ©voquer devant les AmĂ©ricains un rĂȘve que jâavais fait. Si jâavais Ă©ternuĂ©, je ne serais pas allĂ© Ă Selma, dans lâAlabama, assister au grand mouvement qui sây est dĂ©roulĂ©. Si jâavais Ă©ternuĂ©, je ne serais pas Ă Memphis pour voir toute une communautĂ© serrer les rangs autour de nos frĂšres et sĆurs Ă©prouvĂ©s. Je suis trĂšs heureux de ne pas avoir Ă©ternuĂ©. Jâai quittĂ© Atlanta ce matin; au moment du dĂ©collage de lâappareil, nous Ă©tions six, le pilote nous a dit par lâinterphone Nous sommes dĂ©solĂ©s dâavoir du retard, mais nous avons le pasteur Martin Luther King Ă bord. Et pour ĂȘtre sĂ»rs que tous les sacs avaient Ă©tĂ© examinĂ©s, pour ĂȘtre sĂ»rs que rien de mal nâarriverait Ă lâavion, il nous a fallu tout vĂ©rifier soigneusement. Nous avons fait surveiller lâappareil toute la nuit. » Et je suis arrivĂ© Ă Memphis. Certains commençaient Ă Ă©numĂ©rer ou Ă commenter les menaces qui circulaient. Et ce que voulaient me faire certains de nos frĂšres blancs dont lâĂąme Ă©tait malade. Eh bien, je ne sais pas ce qui va arriver maintenant. Nous avons devant nous des journĂ©es difficiles. Mais peu mâimporte ce qui va mâarriver maintenant, car je suis allĂ© jusquâau sommet de la montagne. Je ne mâinquiĂšte plus. Comme tout le monde, je voudrais vivre longtemps. La longĂ©vitĂ© a son prix. Mais je ne mâen soucie guĂšre maintenant. Je veux simplement que la volontĂ© de Dieu soit faite. Et il mâa permis dâatteindre le sommet de la montagne. Jâai regardĂ© autour de moi. Et jâai vu la Terre promise. Il se peut que je nây pĂ©nĂštre pas avec vous. Mais je veux vous faire savoir, ce soir, que notre peuple atteindra la Terre promise. Ainsi je suis heureux, ce soir. Je ne mâinquiĂšte de rien. Je ne crains aucun homme. Mes yeux ont vu la gloire de la venue du Seigneur.â ~ Dr Martin Luther KingJene dirai rien filles du clip nom; Black m - je ne dirai rien actrice - Meilleures rĂ©ponses; Clip Black M - Forum - Musique / Radio / Clip; Fille du clip some people - Forum - Musique / Radio / Clip
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